Le décor est planté, sur FullAttack : cette semaine ont lieu les Championnats du Monde VTT 2024, du côté de Pal Arinsal, en Andorre. Si la destination est bien connue des habitués, même eux ne sauraient prédire avec exactitude, les conditions attendues pour cette semaine de chasse aux maillots arc-en-ciel. Et pour cause, les dernières années n’ont pas épargné le circuit mondial dans cette contrée…
Pour les plus approximatifs de la géographie, Pal Arinsal se situe à l’ouest de l’Andorre, principauté nichée entre France et Espagne, au cœur de la chaîne des Pyrénées. Globalement, donc, c’est le Sud, avec le soleil et la chaleur qui vont avec. D’ailleurs, la station a beau prendre place sur un versant nord/nord-est, le terrain y est régulièrement sec, poussiéreux, aride, rocailleux par endroits. L’historique des précipitations et conditions météo de cet été en attestent. Autour des 2000m d’altitude où se situe la station, la végétation y est clairement montagnarde, mais pas pour autant très gorgée d’eau…
Si rien n’advient, il y a donc de très grandes chances pour que le ciel y soit dégagé, que le soleil y tanne les peaux, et que le sol y soit sec, archi sec même. Il y a deux ans notamment, c’est ce que le plateau international avait pu expérimenter à Pal Arinsal. Il n’empêche que plusieurs facteurs peuvent jouer un rôle majeur. En premier lieu, le vent, qui se lève quasi systématiquement du côté du Pic de Cubil, le point culminant et départ de la piste de Descente de ces mondiaux. C’est bien connu des locaux, et ça n’a pas manqué de provoquer des frayeurs sur les sauts de la partie haute de la piste, à découvert, lors des précédentes éditions. On se souvient tous de la lourde chute de Camille Balanche sur le road gap, la suissesse cherchant encore à se remettre pleinement des séquelles de cette chute.
Or, du vent, les prévisions en annoncent du côté de Pal Arinsal cette semaine. Autour de 30km/h l’après-midi mardi et mercredi. Jusqu’à 60km/h vendredi, 50 km/h encore, samedi après-midi, pour les finales Élites de la Descente, selon les modèles de prévision utilisés. Les manches à air auront donc toute leur importance pour parvenir entier, et en bonne posture, à la fin de ces mondiaux.
Le tout, acompagné de nuages et de précipitations ? C’est moins clair. Selon les modèles, des passages nuageux sont attendus souvent en deuxième partie de journée, pour donner suite à une matinée plutôt radieuse. Tandis que les précipitations qu’ils peuvent provoquer restent incertaines. Si l’on se souvient l’an passé, que ça peut très vite tourner à l’orage et aux chutes torrentielles, voir faire chuter les températures comme les crosseurs l’avaient expérimenté. Mais il s’agissait alors d’un régime particulier, que rien ne permet d’envisager avec certitude, cette fois-ci.
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