Nouveauté – BMC Speedfox, incarnation du progrès ?!

On le constate ces temps-ci, l’offre à assistance électrique a une influence sur l’évolution du marché : qu’est-ce que les marques qui jouent sur les deux tableaux développent encore en matière de pratique traditionnelle ? Qui mise sur quoi ?!

On l’esquissait au moment de présenter le BMC Trailfox AMP il y a peu. L’idée se précise maintenant que la dernière itération du Scott Genius vient d’être présentée. Les pratiques Trail / All Mountain font partie des cibles, et chacun y va de sa vision, pas à pas.

Le nouveau qu’effectue BMC avec la refonte de son Speedfox ne manque pas d’intérêt dans cette tentative de lecture du moment. Le modèle, et les éléments d’innovation développés à l’occasion, ne sont effectivement pas anodins. Explications…

 


Temps de lecture estimé : 12 minutes – Photos : BMC – Jérémie Reuiller


 

Au sommaire de cet article :

 

 


Vision du moment…

On l’écrivait il y a peu : à travers les produits de sa gamme VTT, « BMC tient à favoriser le plaisir et l’aisance dans l’expérience. » On l’a bien compris, en misant sur l’assistance électrique pour une pratique Enduro. Ça restait à préciser concernant la pratique plus traditionnelle, sans aide, à laquelle on tient ici.

À la pédale, à la pure force des mollets, BMC choisit de revisiter ses modèles dédiés à la pratique Trail, telle qu’on la conçoit chez Endurotribe. On entend dire ici qu’à pédaler longtemps, autant que la monture participe réellement à cet acte, et n’attende pas seulement l’inversion de la pente pour s’exprimer.

C’est pourquoi, en autre, BMC se focalise plus sur ce Trail/AM en premier lieu, avant d’envisager plus gros. On pourrait croire que l’offre se résume à un petit vélo qui pédale. Pourtant, ce que l’on a vu, et roulé à l’occasion de cette présentation du BMC Speedfox va plus loin. Notamment parce qu’intrinsèquement, certaines bonnes observations dépassent un peu les frontières que le marché tente parfois d’imposer…

 

 


Calcul d’assiette !

C’est le cas lorsque l’on essaye de lire la géométrie du BMC Speedfox et que l’on confronte les premières impressions terrain : en roulant à l’aveugle, on lui prêterait volontier des bases un peu plus courtes ou un angle de direction plus couché.

Ce qui amène inévitablement à approfondir les discussions avec les concepteurs et cerner une approche très intéressante. En interne, BMC dispose d’un outil de calcul qui intègre les données de géométrie et de cinématique de suspension.

« Outil à double incidence… »

Son utilisation a une double incidence sur la conception des vélos. Elle permet un travail sur la position des centres de gravité – vélo et/ou pilote – d’une part. Elle amène à un calcul d’assiette et de variation de cette dernière d’autre part.

En clair, BMC serait du camp de ceux qui travaillent d’abord sur l’équilibre et la stabilité du vélo. Un préalable qui permet alors aux dimensions de s’exprimer à leur juste valeur. D’autres préféreraient grossir des traits et pousser certaines dimensions vers des limites, effets secondaires inclus….

 

 

Formats et tailles…

Cette approche pousse à un parallèle intéressant. On a déjà parlé de centre de gravité et de géométrie adaptée aux tailles : dans les tuyaux du Norco Range. Et sans trahir la publication du verdict d’essai, les conclusions abordent l’adaptation du format de roues en fonction de la taille du pilote.

C’est justement la voie qu’explore le BMC Speedfox. Dans sa version 01 (full carbone), le vélo est proposé en 27,5 pouces pour les tailles S et M. Il se décline ensuite en 29 pouces pour les tailles M, L et XL. En un sens, la logique même de l’outil de développement dont dispose la marque y amène.

Certains peuvent dire que le principe n’est pas nouveau.C’est déjà ce qui guide le choix des vélos enfants. Certes, mais nos attentes de pilotes passionnés et tatillons méritaient mieux qu’une méthode empirique. Encore fallait-il donc développer un outil à la hauteur…

 

 

Débattements et ratios

D’autant qu’avec cette approche rigoureuse et scientifique, on comprend aussi certains autres choix de développement. Côté suspensions aussi, l’outil permet d’explorer des voies particulières. Ici, les 120mm du BMC Speedfox en 29 pouces reposent sur un amortisseur à 51mm de course…

Soit une valeur de ratio moyen relativement faible, de l’ordre de 2,35. En lui-même, ce chiffre ne parle pas forcément à tout le monde, mais en réalité, il a une application relativement simple. On peut dire que la suspension repose un peu plus sur l’huile et son usage, dont les qualités d’amortissement qu’on lui prête, que sur le simple ressort et ses oscillations.

Voilà pourquoi, à l’usage, il peut arriver que l’on veuille prêter plus de capacité au BMC Speedfox que ce que ses 120mm laissent entrevoir sur le papier… On y revient plus tard dans cet article…

 

 

Tige de selle intégrée !

Cette méthode de développement a déjà le mérite de faire écho à certaines de nos publications les plus en vogue du moment. Pour autant, l’innovation qu’incarne le BMC Speedfox ne s’arrête pas là. Et pour le coup, le défi qui est sur la table n’est pas mince : intégrer la tige de selle télescopique ! Osé…

Une initiative qui mérite en premier lieu que l’on s’attarde sur la manière de faire. Détails en images, avec commentaires importants en légende, pour bien saisir de quoi il s’agit…

Pour assurer le guidage de la tige de selle dans le cadre, 2 bagues de guidage sont placées dans le tube de selle. Leur montage et entretien reposent sur le même principe que les bagues de guidage présentes dans les fourreaux de nos fourches télescopiques.

Ici aussi, BMC conditionne les spécificités du dispositif à la taille du pilote, et du vélo : la tige coulisse sur 80mm pour les tailles S, 100mm pour les tailles M, sur 120mm pour les tailles L & XL.

 

 

Quid de la hauteur de selle ?!

Ok, mais quid du réglage de la hauteur de selle au pédalage ? Le dispositif ne propose plus de collier de serrage. Système télescopique mis à part, la démarche est quasi identique à celle que l’on rencontre sur les cadres de route ou de XC à tige de selle intégrée.

En clair, et sans mauvais jeu de mot, il faut connaitre sa hauteur de selle au pédalage et/ou trancher pour espérer monter sur le vélo. Quelques questions restant en suspend, nous avons pris soin de demander un maximum de détails utiles auprès de la marque. Voici celles dont on dispose à ce jour…

Intégrer la tige de selle télescopique, voilà donc une initiative ambitieuse. Mais à travers toutes ces informations et dispositions, BMC semble déjà avoir fait une première fois le tour de la question.

 

 

Suspension synchro…

L’intégration de la tige de selle a beau être un exercice de conception relativement spectaculaire, le BMC Speedfox ne s’y arrête pas ! Le dispositif n’a pas seulement pour but de flatter du regard par quelques colliers et câbles à l’abri des regards et des projections.

La tige de selle dispose en effet d’éléments qui assurent une autre fonction : la synchronisation de l’amortisseur à la position de la selle. En clair : selle basse ou intermédiaire, la suspension est ouverte, selle haute, l’amortisseur est partiellement bloqué. Voilà comment :

Ouf ! Voilà un contenu passionnant pour les férus de mécanique et de conception. Pas forcément très complexe en soit, mais tout de même suffisamment périlleux lorsqu’il s’agit d’en saisir le fonctionnement… Et maintenant, les premières impressions, à l’usage !

 

 


Trail ou All Mountain ?!

En matière de comportement lorsqu’il s’agit de mettre à profit le coup de guidon, le BMC Speedfox délivre des prestations qui jettent un bon trouble sur la voie qu’emprunte ce vélo. Immanquablement, le travail sur l’équilibre et l’assiette du vélo amènent aux mêmes conclusions que pour le BMC Trailfox AMP.

Sain, posé, équilibré. Le bon combo pour rassurer ceux qui débutent, et mette en confiance ceux qui attaquent. Sur le papier, les dimensions du BMC Trailfox ne sont pas folles, mais la qualité des appuis qu’il permet fait mouche. On y est bien posé, et tout pousse à l’initiative.

Les suspensions n’offrent pas un débattement important, mais délivrent un maintien très intéressant. Elles n’utilisent pas de course inutile pour amortir comme il se doit. Traduction dans les faits de cette notion de ratio bas et suspension posée sur l’huile évoquée précédemment.

Des premiers éléments qui poussent même à s’interroger : à mon sens, à quelques détails prêts, le BMC Speedfox pourrait être considéré comme un All Mountain plus qu’un simple Trail. À son usage, le YT Jeffsy n’est pas loin dans mon esprit.

 

 


Run emblématique

Je prends un des runs effectués lors de cette présentation pour illustrer mes propos : Sur les hauteurs de Zermatt, Cervin en vue. Une trace de montagne débutée à la gare de Rotenboden (2815m), tannée par les passages, jusqu’à retomber dans la station 1200m plus bas. Un terrain que l’on pourrait juger hostile, du moins pour un frêle et petit vélo…

Le BMC Speedfox se prête pourtant très bien à se faufiler sur la trace aux multiples trajectoires, parfois en survolant d’un bunny une motte de terre ou un rocher, parfois en venant prendre appui pour en contourner d’autres. Plus loin, quand la pente augmente et les épingles apparaissent, son équilibre offre de quoi manœuvrer de belle manière.

Nose-turns et appel/contre-appels s’enchaînent au grès du terrain. Même mise à profit du transfert de masse pour trialiser parmi quelques belles sections de roches et d’éboulis que la haute montagne offre ici.

Le débattement contenu et bien géré s’associe aux qualités de franchissement des roues de 29 pouces. Le duo s’exprime grâce à un bon compromis précision/tolérance de l’ensemble cadre/RockShox Pike, offrant ce qu’il faut, où il faut pour un usage montagne.

Le BMC Trailfox permet de garder ce qu’il faut de vitesse, d’être précis et dynamique dans la manière de se jouer du terrain. J’ai donc immanquablement envie de pousser sur ce cintre large et prendre appui (750mm). L’occasion de mettre à profit les appuis que procurent l’ensemble DT Swiss XM 1501 Spline One 1501 et les carcasses Maxxis Exo bien assises sur les 30mm de largeur entre crochets.

 

 


La synchro sur le terrain…

Je ne vais pas m’en cacher, il m’a fallu un petit moment pour me faire à la synchronisation de la commande d’amortisseur et de tige de selle. Plus précisément, pour aller outre cette petite méfiance que je pouvais avoir en premier lieu.

Pourtant, à l’usage, cette synchronisation a la bonne idée de profiter du même caractère instinctif que la commande de tige de selle télescopique : on l’oublie ! Rien dans le fonctionnement de l’ensemble se rappelle à notre bon souvenir.

« effort de conception pour simplification ?! »

La tige de selle offre une ergonomie comparable à celle que l’on connait à ce type de levier. Les 3 positions sont proches de ce que les modèles Specialized offrent, notamment la position intermédiaire proche de la hauteur au pédalage. Quand au jeu en rotation, il est équivalent à ce que l’on rencontre habituellement, même si deux jours de présentation ne suffisent pas à en juger davantage.

J’apprécie en tout cas cet effort de conception qui va dans le sens de la simplification des commandes du vélo tout en profitant d’une action en plus. Une par pouce / une par index, avec freins, vitesses, tige de selle… Et semi-blocage de suspension en plus ! Voilà aussi pourquoi j’ai largement pu me concentrer sur la dynamique du vélo…

 

 


Que retenir ?!

Le premier contact avec ce BMC Speedfox est bon. On retrouve sur le terrain les bonnes choses que l’ensemble des développements suggèrent. Notamment en matière d’équilibre et d’assiette. Impressionnant de prêter ces qualités à deux BMC que dix kilos séparent sur la balance.

Ainsi, le BMC Speedfox est un Trail qui proposent de bonnes bases pour lorgner sur une pratique All Mountain. D’ailleurs, j’ai moi-même une envie qui en dit long. Des pneus un poil plus gros, et une fourche avec un poil plus de débattement, comme celle qui équipait le vélo d’Antoine Lyard – chef produit BMC – lors de cette présentation…

« Jusqu’où pousser le bouchon ?! »

Pourquoi ? Pousser le bouchon encore plus loin, et explorer jusqu’où le potentiel du BMC Speedfox peut s’accomplir sur l’échelle des pratiques Endurotribe… Et voir, si ces prédispositions peuvent elles-même augurer de futurs modèles inspirés, mais plus capacitifs ?!

Une initiative qui peut mériter un essai à proprement parlé, ou mieux, un match vis-à-vis de certains concurrents. Une suite qui dépend en partie des réactions constructives en commentaires de cette publication : quels concurrents viennent à l’esprit ? Quelles problématiques et situations d’essai sont soulevées ? Quel engouement, ou non, ressent-on à travers les échanges…?

 

 

BMC Speedfox décliné en 7 modèles. 3 modèles Aluminium entrée de gamme sans tige de selle et blocage d’amortisseur synchronisé. Premier prix : BMC Speedfox 03 Three – 1999€ – disponible au mois d’aout 2017.  Modèle pris en main ici : BMC Speedfox 01 One – 6990€ – disponible au mois de juillet 2017. 

Gamme complète en détail sur http://www.bmc-switzerland.com/int-fr/speedfox/

Rédac'Chef Adjoint
  1. Très intéressant et très intéressé par ce vtt. Je le verrai bien comparé à un spark plus ou rocky pipeline qui sont deux vélos qui me font aussi de l’oeil : débattements contenus mais a priori très capables en descente.

  2. Belle innovation de la part de BMC, vivement une version Trailcrew ^^
    Il y à neanmoins un point qui me chiffonne, pour la tds 100mm de debattement en taille M, OK mais si on recoupe la tige de selle pour pouvoir grimper sur le biclou, mettons de 20mm, le debattement tombe alors à 80mm?

  3. Mais biensur l’enduro du futur,selon BMC, c’est avec des vélos moteurs… Ils ne doutent de rien….

  4. @porkepik19 Pas d’inquietudes a avoir. La sortie de selle est bien superieur au 100mm de debattement. La plage de tube a couper n’a donc pas d’influence sur le debattement 😉
    Bon ride! Mariano

  5. Sinon avez vous eu l’occasion de le rouler dans le très raide ? L’angle de direction n’est-il pas un peu trop raisonnable et pénalisant dans ce cas de figure ?

    1. @Kegron > oui, quelques passages de haute montagne particulièrement ardus étaient au programme du « run emblématique » évoqué. Ce genre de passage où tu réfléchi à deux fois avant de te lancer. Dans ce cas de figure, l’équilibre du vélo (et ses raisons détaillées précédement) apportent la stabilité et la maitrise nécessaire pour se sentir confiant et se lancer. C’est du moins la bonne impression que j’ai eu à son guidon. Il faut se méfier de la valeur de l’angle en elle même > bien souvent, on s’en fait une idée fausse, surtout si l’on a pris l’habitude de rouler un vélo avec un poil plus d’angle, mais qui n’a pas une assiette aussi stabilisée, et qui du coup, à l’usage, passe son temps à osciller et donner la sensation qu’il y a moins d’angle qu’il ne faudrait… Ici, Il n’y a pas énormément d’angle sur le papier, mais on peut s’appuyer dessus sans crainte. Intéressant 😉

  6. magnifiques photos comme d’hab
    je me dit quand meme que lier la shock a la hauteur du siege ca n’est pas pratique ceci dit.
    jai une remote sur ma fox et je suis souvent sur mimporte laquelle des 3 positions sans changer la hauteur du siege.

    ex:
    siege haut, terrain « plat » mais plein de rochers/etc => position ouverte
    siege haut, tarmac/asphalt => position ferme
    siege haut, en montee technique => position milieu

    siege bas ou mi-bas, descente sans gros drops/saut => position ouverte
    siege bas ou mi-bas, descente avec gros drops/saut => position milieu

    1. @bob > ici, 2 position d’amortisseur : ouvert ou milieu. Donc selle en haut sur plat plein de rochers, la suspension n’est pas bloquée, elle travaille avec fermeté, ce qui participe à l’idée que le vélo est dynamique et sait « trialiser ». Pas énormément de débattement et bonne progressivité (on ne sent pas taper au fond) donc pas vraiment besoin de passer en position intermédiaire sur les « gros sauts » qui ne sont de toute façon pas son programme. Autre question qui se pose > est-ce que par hasard, tu ne toucherais pas aussi parfois à la hauteur de selle quand tu switch l’amortisseur parce que les deux leviers du même côté t’y en empêche ?!

  7. @dav Et bien, au contraire je trouve l’analyse du marché de la part de BMC extrêmement pertinente et révélatrice de notre société.
    Attention, je ne dis pas que ça va dans le bon sens à mes yeux mais posons les faits :
    1_Que vous le vouliez ou non, le segment qui explose dans le vtt et qui se vend à tour de bras c’est les vttae
    2_ tout le monde veut faire de l’enduro, la preuve les places pour n’importe quel enduros sont prise en seulement quelques heures
    3_c’est la course à la plus grosse au niveau des distances et des dénivelés, quel enduro même régional ne tend pas vers les 50kms & 2000m de D+ ? Pour une question d’image de la part des organisateur oui mais surtout car il y a cette demande
    4_en effet les gars ne veulent plus se déplacer pour 3 belles descentes ils en veulent 6-7… Sans pour autant s’entrainer plus ou prendre plus de temps pour faire leur sortie.
    Donc dans une société où l’on en veut toujours plus, tout en choisissant toujours la voie de la facilité on obtient ça : des enduro électriques, la sortie aura duré le même temps, on ne se sera pas plus entrainé mais on aura fait 2x fois plus de descente et de montées. Le beurre, l’argent du beurre et les faveurs de la crémière.
    A termes l’enduro, c’est presque des journées shuttles mais sans shuttle ^^
    Tu ne me crois pas ? Quel évent enduro n’a pas sa catégorie AE maintenant ? Et dont le nombre de concurrents augmentent chaque année…

  8. porkepik19

    Merci pour ton analyse qui est je pense pertinente et bien réelle.
    Mais je ne cautionne pas du tout cette pratique et je ne m’y retrouve pas.
    Donc si effectivement c’est l’avenir de l’enduro et bien je changerai de discipline, comme bon nombre de pratiquant actuels peut-être aussi. Mais ça après tout ce n’est pas bien grave , car ce n’est que mon cas personnel. Et je suis, dieu merci, encore libre (pour combien de temps ?) de pouvoir tracer / réouvrir encore des sentiers et de profiter de mes belles Pyrénées avec un vtt « musculaire » .

    Ta conclusion sur la société est tout à fait vraie en fait, nous sommes entré dans une société « d’assisté » à tous les niveaux (travail, social, loisirs…)

  9. bien d’accord avec les commentaires ci dessus , une société d’assisté …
    Mais j’ai entendu qu’ au début du 20 eme siècle ,les premiers gars qui faisaient le tour de France avaient des vélos de plus de 20 kg , pas de vitesses , ça c’était du sport !
    Aujourd’hui avec toutes ces vitesses les matériaux allégés , le confort des vélos ,
    ce sport dégénère ….

  10. Je suis assez d’accord sur le raisonnement plus haut, mais je vois tout de même une limite. A mon avis l’enduro compétition est de plus en plus engagé et ce n’est pas tout le monde qui pourra maîtriser un bike de 24 kg sur les tracés enduro modernes.
    J’ai fait le Cannondale Enduro de Muhlbach ce WE par exemple et je me vois vraiment mal dans certaines parties très très très raides, obligeant à naviguer tout en glisse entre les arbres (encore plus en pneus plus sur ce terrain sec fuyant !) avec un VTT si lourd. J’ai aussi un VTAE et vraiment pas envie de tenter le coup (le cou aussi d’ailleurs^^) en me prenant un VTT de 24 kg derrière les oreilles. Je termine à la moitié du classement scratch et je pense qu’une bonne partie de ceux qui sont derrière moi auraient aussi les mêmes réticences au vu de la difficulté technique du parcours. Les meilleurs passeront sans doute à l’aise, mais les meilleurs sont aussi souvent les plus affûtes et ceux qui n’ont donc pas besoin d’un VTAE…

  11. Bjr , amateur éclairé, j’ai eut la chance de rouler ce speedfox en version 130mm … et il m’a bluffé a équipement equivalent par rapport à mon stump 29 expert 2016 (pike/spline dt 1501 xm/mono)… le ratio efficacité / confort est notablement supérieur au Stumpy … l’innovation de la TS est génial (du même niveau qu’un Swat box sur le stump ) …. en plus ils sont beau (avis perso) …avec un milieu de gamme bien équipé pour s’éclater sans rien changer à un prix plus
    Doux…. ce n’est qu’un avis perso mais
    Si je chànge de vélo il est en short list…. NEwpaul

  12. Je dois être fatigué, parce que je ne comprends rien à ces commentaires. Les VTT modernes sont faits pour les fainéants que nous sommes devenus ? J’ai pas cette impression quand je roule. Quand aux mecs qui font de la route, ils n’ont pas de mérite parce que leurs vélos sont légers ?? Pathétique.

  13. @Antoine
    je relis l’article « D’ailleurs, j’ai moi-même une envie qui en dit long. Des pneus un poil plus gros, et une fourche avec un poil plus de débattement,  »
    Je suis intéressé aussi mais alors, cette fameuse assiette optimisée ne serait-elle pas justement remise en cause ;-p

  14. @Antoine,

    Je veux bien savoir aussi l’évolution qu’avait Antoine Lyard sur son Speedfox? Merci d’avance.

    « Des pneus un poil plus gros, et une fourche avec un poil plus de débattement, comme celle qui équipait le vélo d’Antoine Lyard – chef produit BMC – lors de cette présentation… »

    1. @Kegron > C’est justement l’idée : bousculer un peu l’assiette du vélo pour voir jusqu’à quelle point elle est intrinsèquement ancrée dans le vélo : Tient-elle à un fil, ou accepte-t-elle des variations ? La réponse conditionne la polyvalence même du vélo 😉

      @Sylvain > de mémoire, une Pike avec 10mm de débattement supplémentaire, qui peut avoir une petite influence sur la géométrie (boitier et angle de direction). Côté pneus, des Minion DHF il me semble… Au moins à l’avant.

  15. Merci pour les réponses.
    Encore une piste de réflexion. J’ai lu ailleurs que « the Speedfox frame has been designed to maximize stand-over clearance and thus, gives shorter-legged riders a chance to size up ». Quid de cette possibilité et de raccourcir la potence ? (j’ai un Mondraker Vantage R+ et je suis un fan de la position sur ce bike).

  16. Je déterre le sujet ^^
    La version 27.5 accepterait-elle des pneus en 2.6 ou 2.8 (avec éventuellement des jantes + larges) ?

    1. @Kegron > pas certain, les dégagements ne sont pas prévus à cet effet. Au sujet de ces formats, BMC était assez catégorique : gros boudins justifiés sur un vélo électrique. Sur les vélos traditionnels, la marque souhaite garder toutes les capacités au pédalage pour que cette activité reste un plaisir, aussi 😉

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