Les infos ont mis un petit moment à se confirmer, les deux protagonistes attendant la dernière minute pour jauger de leurs états de forme, mais c’est confirmé : Loris Vergier et Loic Bruni bâchent au Mont Sainte-Anne. Et le plus cocasse, c’est qu’il le font pour la même raison… Explications !
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Ceux qui connaissent les deux personnages le savent, Loic Bruni et Loris Vergier ont grandit ensembles, habitant à quelques encablures l’un de l’autre dans leur enfance. Et puis, ils ont fait les quatre cent coups ensembles sur les paddock des courses de Descente et d’Enduro où leurs pères les trainaient. Mais de là à se dire qu’un jour, vingt ans après, les deux seraient out, pour la même raison, le même week-end, alors qu’ils occupent une place au sommet de leur sport… C’est pourtant ce qui se passe ce week-end au Mont Sainte-Anne !
Lors des entrainements, Loic et Loris ont tous les deux chuté, assez lourdement. Et tous les deux sur leur épaules. L’un à gauche – Loris – et l’autre à droite – Loic. Pour le second, heureusement, ce n’est pas celle endommagée à Fort William, fin mai. Certains ont vu passer l’image d’un Loic bruni victime d’une crevaison sur les réseaux sociaux ce jeudi. La chute en est la conséquence indirecte. Roue arrière qui se dérobe sur un saut. Pilote éjecté sur le côté. Épaule qui réceptionne… Fin de chantier pour loic ! Pour Loris, on a les images…
Les deux compères souffrent donc d’une épaule luxée, qui nécessite du repos. Loic notamment, a continué à rouler aux entrainements et a fini la journée, avant de constater au réveil, à froid, que ça ne le faisait pas. Du repos s’impose… Et dans leurs propos, on devine forcément qu’il y a les mondiaux, aux Gets, dans un coin de la tête. Loic le confie ouvertement sur les réseaux sociaux, au moment de donner de ses nouvelles. Il espère que les deux semaines à venir vont lui permettre de retrouver de la force.
Chez Loris, c’est plutôt ce que l’on comprend en recoupant les propos, mais au fond, il y a de forte chance que l’idée soit la même. Hier déjà, au moment de faire le point sur la saison et sa deuxième place au général de la Coupe du Monde, il confiait avoir le sentiment d’en être là grâce aux circonstance, sans avoir l’impression que sa saison n’ait jusqu’ici, mérité un tel honneur. On peut donc comprendre que maintenant, l’honneur suprême, celui qui reste à conquérir pour l’un comme pour l’autre, c’est le maillot arc-en-ciel, aux Gets, dans trois petites semaines…
