Sixième des huit rounds de compétition Enduro World Series 2017 au programme ce week-end. Direction la désormais fameuse étape du Colorado (USA), qui a chaque année le chic pour distribuer les cartes différemment. Qu’en sera-t-il ce week-end ? Début de réponse avec ce qu’il faut savoir sur la course…
Temps de lecture estimé : 4 minutes – Photos : Enduro World Series
Aspen, again…
D’une certaine manière, on peut dire que l’étape US des Enduro World Series s’est un peu cherchée ces dernières années. Après différentes destinations, elle a finalement posé ses valises à Aspen, où la compétition se tient pour la seconde année d’affilée.
Pas de surprise donc, les lieux sont connus. Un coup d’oeil sur la présentation de l’an passé suffit pour restituer les lieux. Reste à savoir ce que les cieux réservent aux pilotes internationaux. D’autant qu’en matière de météo, on les sait gâtés depuis le début de saison : 5 manches déjà disputées, 5 étapes dantesques.
Et il se pourrait bien que les débats soient une nouvelle fois marqués par la pluie. À en croire les prévisions météo officielle de la station, un risque d’averses orageuses est estimé à 60% à partir de midi, et pour les après-midis du week-end…
Le programme…
L’après-midi… Si l’on en croit les programmes officiels, c’est justement la plage horaire durant laquelle les meilleurs pilotes, destinés à partir en dernier, doivent être en piste : compétition jusqu’à 17h30 samedi, 16h30 dimanche, heure locale.
Une course répartie sur deux jours donc : trois spéciales samedi, trois spéciales dimanche. Au mieux, quoi qu’il en soit, la poussière devrait donc être collée par les pluies de la veille. Tant mieux quand on sait que c’eut-été un paramètre important l’an passé, tant le sol y était aride et les vitesses astronomiques…
Les parcours
Sur ce sujet, la compétition se déroulant au même endroit que l’an passé semble avoir du bon. Plutôt que d’ouvrir à nouveau des traces, les organisateurs semblent avoir pu travailler de nouvelles sections entre celles de l’an passé.
Est-ce le fait de savoir à quoi s’attendre, ou de réels efforts de tracé ? Toujours est-il que les pilotes semblent mieux prendre la mesure du terrain que l’an passé. Si tel est bien le cas, tant mieux pour la course, et pour la discipline.
Un rapide coup d’oeil à la carte de cette année permet de constater que le programme 2017 s’inspire, mais diverge quelque peu du précédent. On garde notamment la plus longue spéciale du week-end pour dimanche matin.
Elle avait eu un bel impact sur la course l’an passé. Qu’en sera-t-il cette année ? Pour le reste, SP1, SP2, SP3 et SP6 sur les mêmes traces que l’an passé. SP4, SP5 différentes. Une remontée mécanique de moins mobilisée pour la course, mais l’usage des lifts toujours d’actualité.
Les enjeux
Dans tous les cas, les enjeux sportifs sont une fois de plus important au moment d’arriver dans le Colorado. Pour l’heure, Adrien Dailly, Sam Hill et Greg Callaghan sont les évidents favoris. Les trois se tiennent dans un mouchoir de 100 points au général.
La prestation du jeune Français sur ces terres toujours particulières, à cause de l’altitude, est peut-être celle qui laisse le plus de portes ouvertes. On sait Sam Hill à l’aise sur la boue depuis le début de saison, qu’en sera-t-il ici si les cieux restent clément ?
À ces hauteurs, il se pourrait bien que la menace vienne davantage de Greg Callaghan. Pilote puissant et pédaleur, monté sur un 29 pouces, les arguments sont clairs. Sans aller jusqu’à avoir le gabarit du vainqueur de l’an passé, l’Irlandais semble avoir des arguments proches de ceux de Jared Graves…
La suite ?!
On en saura plus très vite, du moins, lorsque le décalage horaire aura fait son oeuvre : 8h de décalage entre la France et le Colorado. À ce rythme, les résultats proclamés à l’issue de chaque jour de course devraient nous parvenir dans le courant de la nuit : vers 1h du matin, chez nous.
Stay tuned comme ils disent 😉