Verdict – Essai du Santa Cruz Hightower C

On peut craindre la comparaison… Ou s’y prêter… De toute façon, elle est inévitable ! Comme celle entre le Yeti SB5.5C et le Santa Cruz Hightower. Nombre d’entre nous se posent la question, et comptent sur ce verdict pour se faire une idée.

C’est en tout cas une question récurrente soulevée par la présentation dans les tuyaux de cet essai. Sur notre marché, les deux vélos sont des nouveautés, du même segment, de deux marques américaines prestigieuses, distribuées par deux distributeurs antagonistes du milieu.

La réponse, comme la question, est donc inévitable. C’est pourquoi j’insiste sur la méthode. Il serait bien trop réducteur de la réduire à une phrase. Le déroulement de l’essai, l’ajustement des réglages, les formats de roue, l’influence du montage…

Chaque partie a son importance. Surtout, chacune offre des éléments de réponse importants : pour se faire sa propre idée, et justifier ma propre conclusion.
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Demandez le programme !

[cbtabs][cbtab title= »Prix »]5499 euros[/cbtab][cbtab title= »Poids »]14,04 kg (vérifié, taille L, sans pédales, roues et pneus + avec chambres) ou 14,1kg (vérifié, taille L, sans pédales, roues et pneus 29, carcasses Michelin Reinforced, tubeless et préventif)[/cbtab][cbtab title= »Fiche produit »]http://www.santacruzbicycles.com/fr-FR/hightower[/cbtab][/cbtabs]

Au guidon du Yeti SB5.5C, la logique d’essai était limpide : prendre le vélo en main, puis le pousser dans ses retranchements. Sur la Megavalanche en l’occurrence. Un défi relevé avec brio. Mais ce point d’orgue n’a lieu qu’une fois par an…

Il me faut pourtant avoir la même démarche, pour être équitable. Je mets donc le Santa Cruz Hightower au défi : m’accompagner à la conquête du sommet des Monges (04). Une virée vélo de montagne, à la conquête d’un sommet inconnu, à la meilleure période de l’année pour s’y prêter.

De la pente, des alpages, du portage, des rochers, des épingles… Du roulage à vue, pleine balle, et du dénivelé, beaucoup de dénivelé, dans les deux sens. Avec pour ferme intention d’étriller toutes les traces en zigzag de la carte…
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Réglages à propos

L’occasion pour moi de préciser un point particulier. Dans les tuyaux de cet essai, j’ai écrit « 30% de SAG avant arrière, détentes en milieu de plages, pas de compression. Comme avec le Yeti SB5.5C, il n’en faut pas plus pour tirer partie d’un Santa Cruz Hightower sain et équilibré. » Oui, en première intention.

Et tant que l’usage reste dans le champ de pratique du vélo : Trail & All Mountain comme on le définit au comparateur d’essai Endurotribe. Néanmoins, cette virée en montagne met le Santa Cruz Hightower à l’épreuve…

En liaison, dès que la pente s’accentue. J’ai d’abord la sensation de faire du pédalo. Trop assis sur l’arrière. Obligé de casser le buste pour charger le cintre. La roue arrière qui reste tanquée dans les obstacles. Je ne trouve pas ma position de confort et dépense beaucoup d’énergie.

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Ça tombe bien, les sections de portage qui suivent me laissent du temps pour cogiter. Ma position est-elle bonne ? Dois-je changer de position de géométrie (L>H) ? N’utiliser que le blocage arrière ? Rajouter des spacers à l’amortisseur..? Trop compliqué, bâtard, incomplet…

« Tenir compte de la configuration particulière, roues de 29 & fourche en 150mm ! »

Je fini par utiliser les détentes : 2 à 3 clics plus rapide derrière que devant. En liaison, dynamiquement, l’arrière reste plus haut. La roue arrière ne reste plus collée aux obstacles, la suspension elle même reprend sa position plus rapidement.

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Des suites de cette virée montagnarde, je tire une conclusion. Le Hightower est bien conçu, au départ, pour une fourche en 140mm à l’usage de roues de 29. Dans ce cas, 30% de SAG et détentes en milieu de plage font l’affaire. Mais il faut nécessairement tenir compte d’une fourche de 150mm, 10mm plus haute, dans la dynamique et les réglages du vélo. Décaler la détente arrière de 2 à 3 clics et maintenir, coûte que coûte, cet écart dans ses réglages…

 

RéglagesAvantArrière
SAG30%30%
Détente-11/18 (29)
-8/18 (27,5+)
-7/10 (29)
-5/10 (27,5+)
Compression (HV/BV)00
Token / Spacers1 (origine)4 (origine)

Clics de détente et compression comptés depuis la position la plus vissée des molettes.  SAG arrière réalisé assis/selle haute – SAG avant réalisé debout/bras en appui sur le cintre / épaule à l’aplomb du guidon. 

 

 

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Mais alors…

Faut-il vraiment compter sur cette configuration 29 pouces / 150mm à l’avant ? Suite à cette virée, j’ai essayé toutes les solutions possibles : toutes les positions de géométries, avec tous les formats de roues, fourche en 150mm, puis en 140mm.

Je passe les détails, sur lequels je pourrais revenir en commentaire. Mais une chose est sûr : c’est bien dans cette configuration 29 pouces, fourche en 150mm et boitier bas, que le Santa Cruz Hightower s’endurise le plus.

C’est ainsi que les angles et la hauteur du boitier travaillent de concert, le rendent capable de tourner et sauter comme la concurrence. Ces fameux 29 pouces nouvelle génération passés en revue durant l’été…
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Valeurs intrinsèques

Le Santa Cruz Hightower a donc son mot à dire dans ce match. De par ses bonnes aptitudes en courbe et à l’impulsion. Pour tourner correctement, le boitier descend bien sous l’appui, et propulse le vélo vers l’avant. Idem lorsqu’il s’agit de bunny-upper un obstacle. Jeu égal avec la concurrence sur ce point.

Une autre qualité permet de le démarquer. Quels que soient les réglages, il avale les obstacles et s’en servirait presque pour se stabiliser. La suspension arrière fait preuve d’une sensibilité remarquable qui explique en partie l’impression de débattement important déjà évoquée. Un comportement qui me rappelle… Le Mondraker Dune Carbon R, apprécié par ailleurs.

 

Engagé dans un passage défoncé, en ayant déjà bien compté sur le débattement pour compenser certains mouvements de terrain parasites. Je peux encore en demander pour absorber une racine, une pierre, un trou caché dans l’ombre.

« Le Santa Cruz Hightower ne tape jamais derrière »

Une qualité que je prête au Yeti SB5.5C, qui ne tape jamais au début de l’impact, puis verrouille ensuite sur une certaine forme de progressivité. Ici, le Santa Cruz Hightower ne tape pas non plus, puis conserve toujours l’impression de disposer d’un débattement plus linéaire. Qualité similaire, mais méthode et rendu différents. Pure question de goût.

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À la relance, le Santa Cruz Hightower se démarque plus encore. Au sprint, même en sortie de virage, il est plus vif. Lorsque l’on ne pédale pas, la suspension est très active. Puis, elle se fige lorsque la chaîne se tend.

Le vélo répond aux coups de pédale, l’accélération est franche. Une bonne base pour travailler la coordination qui va bien : marquer l’appuis, gicler de la courbe, placer le coup de pédale et l’impulsion au guidon pour sortir en cabré/pédalé des virages.
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Un bon montage ?

On l’a vu en commentaire de la présentation de cet essai. Le montage a de quoi en intriguer certains. Reste à l’éprouver sur le terrain. En l’occurence, un certain constat permet de mieux cerner s’il a son intérêt, ou non.

En matière de rigidité / précision, le Santa Cruz Hightower offre un rendu plus raide et précis. Son cadre notamment. C’est ce que le passage des roues de 29 – à jantes étroites et pneus épais – aux roues de 27,5+ – à jantes larges et pneus souples – permet de mettre en évidence…

De quoi suggérer que le cadre du Santa Cruz Hightower – bien qu’il ne soit que dans sa finition C – soit une base saine et fiable.  À assortir d’un montage haut de gamme à la pointe, pour en faire une bête rutilante. Ou à apprivoiser de composants plus tolérants pour le rendre accessible. ça semble être le cas ici.

À l’usage, je n’ai pas l’occasion de pointer du doigt un composant plutôt qu’un autre. Oui, la lecture des spécifications n’est pas des plus alléchante. Mais pour le coup,  tout fonctionne, et plutôt bien… Ce serait donc dommage de s’en priver, pour quelques préjugés.

Reste leur influence sur le poids de l’ensemble. Le Santa Cruz Hightower rend presque 1,5kg à la concurrence essayée dans une version plus haut de gamme. Oui, ça se ressent. Passées les 3h de vélo, en montagne. Après plusieurs dizaines et dizaines de mètres de portage.

Je ne dirais pas non à plus léger. Un confort supplémentaire qui se ressent le moment venu, à la longue…

 

 

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Intérêt et limites du +

L’expérience des roues et pneus 27,5+ est intéressante. J’ai suivi la logique Santa Cruz. Avec une certaine satisfaction, dans un premier temps. Utiliser les pneus « + » lorsque le grip vient à manquer. Dans le sud, en plein mois d’août, il fait cruellement défaut. Gravette sur sol bétonné. On peut difficilement faire plus exigeant.

« Une astuce et un coup de clé, le Santa Cruz est prêt au 27,5+… Ce sont les pneus qui ne le sont pas encore ! »

Dans ces cas là, le format + apporte une telle adhérence. C’est bien simple, il donne la sensation de rouler comme en plein automne, ou au printemps, lorsque le sol est tendre et humide. Lorsque les crampons laissent leurs traces au sol comme dans de la pâte à modeler. Un régal en plein été.

Il suffit pour cela de garder en tête une astuce assez simple : freiner les détentes avant et arrière de 2, voir 3 clics, par rapport à ses réglages 29 pouces. Ce qu’il faut pour éviter au Santa Cruz Hightower de rebondir d’avant en arrière dans les successions de marches ou d’obstacles prononcés.

 

Côté géométrie. Santa Cruz préconise la position H dans ce cas de figure. Curieux, j’ai expérimenté la position L destinée au 29. Elle est roulable en descente. Elle pourrait d’ailleurs faire affaire un jour de navettes ou de station. Le vélo est bas, l’angle est intéressant. Le vélo accélère en courbe. C’est très bon…

À condition de ne pas pédaler sur terrain accidenté. En liaison, il suffit de traverser une section trialisante pour taper les manivelles et marquer le pas. La position H est bien plus polyvalente et passe partout. On en restera donc au préconisations de la marque. Après tout, on va déjà au delà avec la configuration 29 / 150mm…

 

et-santa-cruz-hightower-46Un mais…

Reste qu’il y a un mais. Pour l’heure, les pneus « + » gomment allègrement une bonne partie des obstacles. C’est confortable, stabilisant, rassurant… Mais ça prive d’une bonne partie des informations qui indiquent habituellement si l’on est « trop vite ou pas » pour le secteur.

Et malheureusement, c’est la crevaison – ou la chute – qui rappelle à l’ordre. On ne sent pas nécessairement taper. On ne se fait pas nécessairement brasser avant qu’il ne soit trop tard. Il faut donc repenser sa perception de la vitesse. Trouver de nouveaux repères.

Alors, au final, l’impression est mitigée. L’essai un tantinet écourté. Et les roues 29 pouces gardent ma préférence, comme valeurs sûres. En attendant mieux, il faut savoir raison garder. Le problème n’est pas à imputer au Santa Cruz Hightower en lui-même. Mais comment ne pas en parler ?!

« Le Santa Cruz Hightower est prêt pour le 27,5+, pas les pneus… »

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En conclusion

Grâce à l’usage d’une fourche en 150mm de débattement, 10mm plus haute qu’à l’origine, le Santa Cruz Hightower a toute sa place parmi la nouvelle génération des enduros 29 pouces. Il en a la dynamique, et sait se différencier. C’est le fonctionnement de la suspension arrière, notamment, qui permet de faire une différence intrinsèque, au delà des détails de montage.

Pour le situer par rapport à la concurrence : le Yeti SB5.5C est plus direct, plus franc, plus joueur. L’arme idéal pour ceux qui aiment avoir la total maîtrise et toutes les cartes en main pour agir. Le Santa Cruz Hightower est plus tolérant et filtrant. Le partenaire idéal pour ceux qui veulent partager le travail. Une monture à qui confier une partie du job, pour se concentrer sur l’autre.

Alors ? L’un, ou l’autre ?! C’est l’éternelle question… Pourquoi voudrais-je le garder ? 

« Le Santa Cruz Hightower est à la hauteur de la concurrence ! Du moins, il en donne toutes les garanties.  Mais pour concurrencer, le Hightower nécessite de pinailler un peu dans ses réglages.  Un tantinet moins facile, accessible. Et, à un moment donné, plus limité dans sa plage de réglage. C’est ce qui peut faire la différence. Car pour le reste, il a ses qualités, son caractère. Il sait être à la hauteur, et parfois même avoir de meilleurs arguments. Dont celui d’être performant et dynamique, dès un niveau d’équipement raisonnable »

 

 

Positionnement & usage

En synthèse, le tableau de positionnement et d’usages permet, en un seul coup d’oeil, de saisir les capacités du vélo. 

Comparées à celles des autres vélos à l’essai permettra de répondre à l’éternelle question > par rapport aux autres, qu’en penses-tu..? rendez-vous sur la page du Comparateur d’essais VTT Endurotribe pour en savoir plus >  https://fullattack.cc/comparateur-essais-vtt-2016/

Rédac'Chef Adjoint
  1. Je commence à trouver pénible ces essais sur 2 formats qui n’en disent pas assez sur les 2 formats. Au lieu de toujours vouloir tester ce 27.5+ et toujours en ressortir les mêmes arguments (Ca grippe mieux mais c’est flou, et c’est moins bon à l’attaque, et les pneus ne suivent pas…On le sait depuis le temps… on attend les gênes du vélo…pas les caractérisques du 27.5+). Faites d’abord un vrai test dans le format pour lequel il est prévu, plus en profondeur… . C’est toujours la même chanson avec le 27.5+… arrêtez donc de tester cela, et concentrez vous sur le format « standard » pour en donner plus de détail.
    Et pour mon avis perso, pour tester pas mal de bike…c’est sympa de tester un bike dans un format « éprouvant »…mais cela gomme aussi ses repères sur un terrain habituel, ce qui permet à mon sens de faire une comparaison plus objective sur les qualités d’un bike. Merci tout de même pour cet essai, mais je trouve bien audacieux de rendre un verdict sur une seule grosse sortie, surtout sur un terrain que l’on ne connaît pas.
    Je trouve qu’il est vraiment difficile de se faire un avis (d’après votre test) sur les qualités de ce bike… vous le décrivez comme :
    « Au sprint, même en sortie de virage, il est plus vif. Lorsque l’on ne pédale pas, la suspension est très active. Puis, elle se fige lorsque la chaîne se tend.
    Le vélo répond aux coups de pédale, l’accélération est franche. Une bonne base pour travailler la coordination qui va bien : marquer l’appuis, gicler de la courbe, placer le coup de pédale et l’impulsion au guidon pour sortir en cabré/pédalé des virages. »
    Puis le décrivez en demi teinte de ce côté là en résumé…

    1. @Thenice, ces commentaires se veulent un espace d’échange constructif. Merci de poser des questions afin de faciliter la qualité des réponses.

      6 des neufs paragraphes de cet essai traitent du vélo dans sa configuration 29 pouces, dont les principaux : intro, réglages, valeurs intrinsèques et conclusion. Ceux qui traitent du Hightower en 27,5+ sont clairement identifiés, et peuvent ne pas être lu. Il est certain qu’il m’aurait été reproché de ne pas avoir essayé ce format + le cas échéant.

      En tant que testeur, je suis le premier agacé de ne pas pouvoir aller plus loin en matière d’essai 27,5+. Nous menons actuellement l’enquête pour obtenir de meilleurs pneumatiques dans ce format. D’ailleurs, si parmis nous, certains ont de meilleurs expérience, nous sommes preneurs de leur bons retours.

      J’évite de le rappeler à chaque verdict afin de ne pas être redondant ou rébarbatif : l’ensemble des séances d’essai Endurotribe est rendu publique sur Endomondo > https://www.endomondo.com/users/25506090/workouts/latest. Sur les millésimes 2017, nous passons à 10h de roulage effectif minimum par vélo avant de rendre un verdict > vélo et pilote en mouvement, temps de pause non comptabilisés. C’est le cas avec le Santa Cruz Hightower qui comptabilise 11h30 de roulage effectif.

      La sortie montagne évoquée dans l’article constitue un point clé dans mon analyse. Je l’évoque donc pour facilité la compréhension de mon propre raisonnement. Ceci pour permettre au lecteur qui souhaite mener la même réflexion de retrouver les bons éléments logiques. Elle ne constitue donc pas le seul roulage effectué sur le vélo. À l’inverse, je ne peux pas non plus, au risque d’être totalement imbuvable, énumérer chaque sortie, et en livrer un compte rendu. J’effectue un nécessaire travail de synthèse au moment de la rédaction. Le tout, sans me priver d’un part de récit favorable à l’intérêt que l’on peut porter à l’article, fade, redondant et rébarbatif à la longue.

      En ce qui concerne le comportement du vélo : la partie citée doit permettre de figurer les réaction issus des sollicitations. Je livre même en ce sens un conseil bien appréhender le pilotage qu’il faut avoir afin de bien tirer partie du vélo. En clair > il faut être sensible à la technique de pilotage que je décris pour tirer partie du vélo. Et dans ce cas, il est intéressant. Sans ça, effectivement, et qui plus est dans une conclusion qui le situe par rapport à un concurrent, il paraitra plus pataud… Même si ce n’est pas le comportement exact qu’il faut lui prêter.

  2. Au contraire, je pense qu’il faut tenir compte des 2 formats de roue; puisque les constructeurs (SC, SPé…)veulent faire des vélos qui acceptent les 2. Car si j’ai bien compris permet d’avoir 2 vélos en 1 que l’on fait varier suivant ses envies.
    Quant à la qualité des carcasses en 27,5+, ce n’est qu’une questions de temps, il faut que les manufacturiers puissent absorber les demandes qui depuis 2 – 3 ans affluent(29″,27,5″,27,5+,Fat,Gravel…).
    Merci Antoine pour tous ces essais, car à force d’essayer de nombreux vélos, il doit être difficile de retranscrire les particularité de chacun.

    1. @feisar, effectivement, il n’est pas toujours évident de décrire le comportement d’un vélo de manière générique. C’est pourquoi je fait appelle à une part de récit. En situant l’essai dans un contexte, en rapportant une séance représentative de l’ensemble.

  3. eh oui , 1.5kg de plus, çà fait mal, surtout en all mountain… et pas mal de réglages à faire au final…

    merci pour cet essai, j’ajouterai un petite remarque concernant le « modèle » : c’est peut être un excellent rider, néanmoins il ne sait pas comment mettre un casque, ce serait pas mal de rectifier çà car je vois énormément de gens, que ce soit des amateurs mais même des pros, qui ne savent pas régler leur casque correctement, avec les conséquences que l’on connait en cas de chute (il part en arrière et le front est exposé…), ce serait bête que çà devienne la mode de le porter tel quel 😉 merci pour lui, pour tous

  4. en fait c’est un bon bike mais l’année prochaine tu diras a l’essai du hightower.2 que le premier était efficace mais qu’il avait plein de défauts et que le nouveau avec 1 cm de plus et un métrique n’a rien à voir ….

    ps: je rigole ok ! merci encore d’être ,malgré tout, le site de référence de l’enduro

    1. @pierre, normal, puisque rien n’est jamais parfait. Mais plutôt que dire si c’est mieux ou moins bien, je m’efforcerais de dire pourquoi… Histoire de permettre à ceux qui hésitent, de décider en leur âme et conscience. Un homme informé en vaut deux 😉

  5. Je les trouve très bien ces essais, c’est bien mieux que la presse papier ou que certains autres sites français. Et en recoupant les informations avec d’autres sites anglophones, c’est nickel.
    Bon format, bonne fréquence.
    Encore.

  6. +1 pour Manu, en publiant des photos de rêves , vous devez être des exemples (ou modèles ) en matière de sécurité pour nous les lecteurs (jeunes ou moins jeunes) . Casques correctement mis , gants ,genouillères , lunettes …. aucunes photos ou vidéo ne devraient être publiées sans ces éléments de sécurité . Merci

    1. @Pac Thewriter & Manu > photos incriminées retirées. J’avais pourtant personnellement réglé le casque sur la tête du modèle avant le début du shooting. Je passe même souvent pour le rabat-joie de service à ce sujet. On peut voir au fur et à mesure des photos que la jugulaire, d’abord ajustée, s’est déréglée (modèle d’essai dont c’était la première utilisation). D’où ma non vigilance après-coup. Dans le rush de la publication, j’aurais pu (dû) le voir.
      Dans tous les cas, merci de conserver ces commentaires comme espace d’échange au sujet du vélo essayé. La rédaction dispose d’adresses mails pour ce type de requête. Nous aurions tout aussi bien procédé, en indiquant les raisons de l’ajustement de l’article via un unique commentaire. Il aurait facilité la lecture des précisions concernant l’essai en lui-même 😉

  7. Merci pour cet essai complet et sincère et tout le travail effectué. C’est très bien de l’avoir testé dans les 2 formats. En effet, la qualité des pneus 27.5+ est problématique, notamment à cause de carcasses trop souples, de l’effet rebond accentué, la déformation en virage qui nuit à la précision et au ressenti terrain, l’inertie et le rapport poids/résistance défavorable mais ça devrait se résoudre dans un ‘avenir proche. A priori, la cinématique VPP a bien progressé et c’est plutôt une bonne nouvelle et peut être un avantage par rapport à la complexité du système Switch Infinity de Yeti. Néanmoins, avec le hightower on reste un peu sur sa faim en débattement, 145 ou 150 à l’arrière et 160 devant avec la même vivacité au pédalage et ça serait le top !

    1. @JPP, Nous partageons le même espoir au sujet des carcasses 27,5+. C’est la raison pour laquelle cet essai tente, malgré les difficultés rencontrées et exposées, d’apporter des éléments de réponse quant au comportement du vélo lui-même à l’usage de ce format : position de géométrie envisageable, ajustements des suspensions nécessaires…
      As-tu eu l’occasion d’essayer le Hightower ? À l’usage, je ne lui trouve pas le besoin de disposer de plus de débattement arrière. Il est déjà capable de beaucoup. Bien plus que le simple chiffre de son débattement laisse présager.

  8. bravo à endurotribe pour cet essai, je prends de plus en plus de plaisirs à vous lire et à inter agir en « direct » c’est super. Même si ma pratique est plus orientée trail-allmontain qu’enduro, j’apprends certaines choses pour le choix de ma future monture (j’aimerais partir d’un cadre et obtenir un bon rapport qualité-poids-prix-plaisirs ). Donc dans cette comparaison et avec mes connaissances j’ai n’arrive pas à comprendre se qu’il faut retenir de cette phrase : « Une qualité que je prête au Yeti SB5.5C, qui ne tape jamais au début de l’impact, puis verrouille ensuite sur une certaine forme de progressivité. Ici, le Santa Cruz Hightower ne tape pas non plus, puis conserve toujours l’impression de disposer d’un débattement plus linéaire. Qualité similaire, mais méthode et rendu différents. Pure question de goût » alors cette phrase me permet elle de savoir lequel des 2 cadres à le meilleur rendement,meilleur confort ou les 2? et donc de savoir si fox et switch infinity apporte tels avantages et tels inconvénients par rapport au VPP et à rochshok pour l’amortissements?
    Coté carbone j’aimerais qu’on m’explique les différences entre tous ces « types », car entre C,CC, turq ou pas , 8,9,11fact….j’en passe…on n’y comprend plus rien sauf au niveau du prix!!!!
    Puis on nous sortira la même choses pour les roues quand le carbone sera généralisé!!!!
    Pour conclure le double format ne semble pas une solution miracle, mais encore un effet de mode…car le mieux est l’ennui du bien!!!
    —> PS: pouvez vous créer un onglet test VTT?, car je ne retrouve pas facilement les tests.
    Bon courage et merci

    1. @Mika, cette partie de l’essai traite d’une aptitude particulière : faire face à une succession d’impact. Les deux vélos cités font un travail remarquable dans ce domaine, mais ne le font pas de la même manière. Il me parait important de ne pas hiérarchiser puisque le niveau d’aptitude est similaire, mais les ressentis diffèrent. C’est donc une pure question de goût.
      S’il s’agit pour toi de trouver le meilleur couple rendement/confort, je pense que le Hightower peut avoir ta préférence. Dans ce cas précis, tu peux consulter le passage suivant pour avoir plus de précisions :  » « Au sprint, même en sortie de virage, il est plus vif. Lorsque l’on ne pédale pas, la suspension est très active. Puis, elle se fige lorsque la chaîne se tend. Le vélo répond aux coups de pédale, l’accélération est franche. Une bonne base pour travailler la coordination qui va bien : marquer l’appuis, gicler de la courbe, placer le coup de pédale et l’impulsion au guidon pour sortir en cabré/pédalé des virages. »
      Pour le coup, je prête ces qualités à la cinématique VPP d’une part, et à la sensibilité Rockshox d’autre part, sans avoir eu l’occasion de faire la part des choses entre les deux. Il m’aurait fallu disposer des deux vélos en même temps, pour un duel à proprement parlé, et/ou d’amortisseurs de marque différentes pour préciser encore.

      Très bonne remarque concernant le carbone. les marques y sont réceptives et nous travaillons à un article à ce sujet. En attendant, on va se pencher sur l’onglet « Test VTT ». Il fait partie des mesures d’accessibilité du contenu sur lesquelles ont travaille 😉

  9. Merci pour vos essais qui ont le mérite de nous informer sur les mouvances du VTT.
    Je pense qu’il est difficile de vouloir comparer les deux formats de roues en « switchant » de l’un à l’autre trop rapidement.
    Nous avons trop de repères sur nos enveloppes habituelles. Par expérience, puisque je roule sur les deux formats (29 et 27,5+), j’ai mis un certain temps à apprivoiser le 27,5+.
    Avec l’arrivée des Maxxis Rekon en 2,8 et en étant pointilleux sur les pressions de gonflage, c’est maintenant presque l’inverse qui se produit, retourner sur les 29″ en 2,35 me demande un certain temps d’adaptation.
    Je précise que je roule en montagne, c’est raide, technique , cassant,…et si on met de coté la performance pure, la précision millimétrique des trajectoires, etc, etc, (je roule sans compteur, sans chronos, pas de compets,…) et que l’on s’en tient à un facteur essentiel à mes yeux, le plaisir, have fun diraient certains, le 27,5+ sort grand gagnant. A chacun de l’adapter à son niveau et son ressenti mais je pense qu’avec l’arrivée des nouveaux pneus dans ce format, les pratiquants « montagne » auront de quoi s’exprimer avec bonheur,…
    Bons rides!!!

  10. Complètement de ton avis Let’s Go, autant sur les sensations que sur les pressions, après les essais des Stump’, Enduro et récemment l’Intense ACV. A la nuance près que les carcasses EXO 27,5+ ne tiennent pas la route à l’heure actuelle en utilisation montagne/Enduro… 12 crevaisons en 10 sorties sur des runs où je n’avais pas eu a réparer en 2 ans en 27,5.

  11. Oui, c’est un des points faibles, mais je crois que les différents acteurs y travaillent.
    Cela ne devrait que s’améliorer, avec de plus l’émergence du VTTAE comme laboratoire,…un grand nombre des modèles 2017 seront dans ce format.

  12. Malgré mon coup de gueule, je relève aussi le positif:
    D’une part, vous testez des vélos actuels qui sont souvent peu traités ou trop brièvement dans la presse (papier ou web), vos articles sont généralement bien construits et intéressants, tout comme les démarches qui amènent à ces articles (les 29 actuelles, etc.). Enfin, et je pense que c’est un sacré plus qui vous démarque de la concurrence, vous répondez aux commentaires pour justifier ou préciser ou compléter nos réponses, merci donc à vous.
    Même si je suis bien conscient qu’il serait peut être difficile de le faire, un petit schéma (comme celui que vous utilisez pour le positionnement du vélo (enduro, AM, etc.) pour compléter l’identité du vélo selon vous pourraît être sympa?
    Genre: (joueur vs efficace (possible d’aller dans les 2 sens, ce qui montrerait un vélo complet), stable vs maniable, rendement, etc.). Je ne sais pas si vous y avez pensé? Enduro mag fait quelque chose du genre, et je trouve que cela donne une bonne idée du caractère du bike et facilite les comparaisons. Même si l’on sait bien que le terrain, le genre de bike et co influence ce genre de résultat. Pour compléter mon idée, on voit actuellement une scission progressive entre les vélos enduro races et les vélos plus plaisir… hors on ne recherche pas tous la même chose sur le bike, cela nous permettrait de voir le spectre perçu du bike.
    Bon j’arrête de faire mon râleur, en vous remerciant encore malgré mes lamentations, car je vous lis toujours avec plaisir depuis un moment déjà!

    Pour finir, car je suis curieux de voir votre réponse (si cela est possible): sachant que je recherche un 29 am/Enduro, que me conseilleriez vous dans vos 29 testés récemment (stump, spé enduro, hightower, …). Je fais autant de sorties XC (sauce bc) que d’enduro avec des passages en bike park. J’aime un vélo joueur (j’aime les jumps), qui met en confiance, avec un assez bon rendement (j’aime les relances) sans devenir un bike trop exigeant en descente ou dans le technique. Bref je cherche comme beaucoup je pense le bike à tout faire…mais selon mes critères, auriez-vous un conseil? :-).

  13. Ca s’appelle un velo pas un bike non? ;P (je suis vraiment pas assez cool!)

    Sinon j’ai un HT et je trouve la monarch tres dure a regler (que ca soit avec les « tokens », pression ou detente) avec le VPP et la geo assez « en arriere ». Je l’ai remplace par une Fox DPS et plus de probleme. La Fox est sensible mais ne s’affaisse pas lorsqu’elle est detendue, et avec tout le poids qui est en arriere, cela marche vraiment bien.

    Aussi, mon HT est tout monte + pedales a 11.4kg et effectivement ca fait vite une difference en montee! (29er, 2.25″ pour les pneus)

    Bref personellement je n’ai pas teste 27.5+ (je me doute bien que le pneu magique n’existe pas encore dans ce format) mais je suis tres content en 29 – il est presque maniable comme un 27.5 compare au autres 29er « enduro-ish » du moment.

    Les points noirs (cad pas par rapport a la geometrie ou le type de velo, juste ses problemes):

    – le routage des cables en interne est un peu serre au niveau de la sortie de cable du derailleur (!) ca sera surement corrige l’anne prochaine, pour faciliter le montage

    – l’ecartement du triangle arriere au niveau de l’axe de roue est un peu mal concu: c’est difficile de rentrer dans la roue compare au autre velos (boost inclus). Bizarre quand meme, je suppose que ca sera corrige aussi…

    – impossible monter un garde boue correct sur la roue arriere sans taper dans le cadre, ceci dit c’est un compromis et je pense que la geo serait differente autrement. Malheuresement comme le systeme VPP est en bas ca veut dire qu’il peut se bloquer avec les cailloux (ca ne m’est pas arrive pour le moment)

    – des fois je me dit que les ancrages de frein pourraient etre pour freins 160mm, personne n’ira mettre de 140 sur ces velos, donc 160mm minimum (ce qui permet de se passer d’un adaptateur sauf si l’on veut 180 ou 200mm, et rend le frein plus rigide dans tous les cas)

    – le systeme VPP pourrais etre plus leger – je sais que santa cruz a essaye de le produire en titane auparavant avec des problemes (boulons qui cassent), mais bon, c’est massif et assez lourd tout de meme compare a certain autre types de suspension arriere.

    Au final, je trouve le velo excellent et ce ne sont que de petits problemes comme tout autre velo 😉

    1. @anti-T : HT = Hightower, pas hardtail 😉 J’ai eu un doute sur le coup puis je me suis dit qu’un Monarch sur un semi (« HT »), ça ne devait pas courir les rues

  14. Quentin, concernant les pneus, je roule avec un purgatory 3.0 grid devant et un ground control 3.0 derrière et je trouve que ces carcasses sont plutôt abouties. Le léger flou enregistré à l’avant est surtout lié aux faibles pressions (entre 0.9 et 1.2 kg) et je pense qu’il sera toujours inhérent à ce type de pneu de grosse section.
    Concernant les crevaisons, je suis monté en tubeless et préventif, je roule dans le sud (06) où les terrains sont très exigeants pour les pneumatiques et je n’ai pas encore enregistré de crevaison (je touche du bois…) depuis 3 mois de roulage relativement intensif.

  15. @Antoine : Pas encore essayer le HT mais je me dis que la différence ne doit pas être énorme en amortissement par rapport à mon SB95C qui dispose de 127 mm à l’arrière et 140 à l’avant. Le seul avantage que j’y vois c’est le surplus peut être en maniabilité qu’offre les bases plus courtes. A voir donc mais 150 de débattement comme sur le Bronson permettrait de mieux absorber le défoncé et moins talonner à sag équivalent sans perdre en réactivité au pédalage grâce au VPP.

  16. toujours top ces essais, merci , ça change des magazines papier…

    je voie toujours pas l’interet du 29+ pour le grand public, les manufacturiers de pneux ne suivent pas. On a déjà du mal à trouver du choix et de la qualité pour le 29 normal.

  17. @Antoine : Au final tu préconises plutôt une fourche en 140 qu’en 150 pour l’usage le plus polyvalent ? Comme prévu à l’origine ?
    Et avec la fourche en 140, comment tu le trouves en usage enduro par rapport à la 150 ?
    Merci !

  18. @Eole, si tu entends par « polyvalent » le fait que tu touche à tout, et que tu ne veux pas toucher à ta fourche à chaque fois que tu change de programme, je conseille surtout de se poser la question suivante : « suis-je plutôt pilote, enduriste, voir compétiteur et/ou joueur dans l’âme ? Ou plutôt randonneur, passe-partout, voir aventurier au long cours ?  »
    Je conseille au premier d’utiliser la fourche en 150mm, au second d’utiliser la fourche en 140mm. Je trouve que c’est avec la fourche en 150mm qu’il offre les dispositions les plus intéressantes pour la pratique Enduro, et qu’en terme d’engagement/assurance, c’est dans cette configuration qu’il permet le plus de choses…

  19. Salut,
    J’ai essayé le HT ce jour en 27.5+ avec les maxxis 2.8 (1.2 derriere et 1 devant de pression) à Nava en Italie, pour une session navette, dans du terrain plutot sous bois feuille morte et quelques passages cassants. Je roule habituellement sur un spicy team de 2015 en 160mm. J’aurai cherché plus de confort sur un nouveau velo, notamment avec les 2017 qui proposent standard boost et 170mm, le spicy etant un velo tres joueur, precis, mais tres, tres, exigeant physiquement. Il secoue facilement son cavalier…
    En essayant le HT, dans la meme journée, il est clair que la difference est la :
    – le terrain est completement absorbé, ce qui permet de retarder la limite du rouge vif et de limiter le pedalage pour lutter contre le freinage lié aux obstacles
    – la stabilité du velo est surprenante notamment dans les sauts et les gaps, ainsi qu’au freinage
    – l’accroche en latérale est nettement plus accentué
    Et enfin, on peut rattraper les potes qui roulent en DH….
    Le defaut perceptible pour moi : l’inertie à grande vitesse de la roue avant. On sent clairement le couple latéral que cela entraine dans les virages.

    Enfin, il est clair qu’on a du mal, à placer le vélo dans la catégorie all moutain.
    Je dis ça, mais je n’ai jamais testé un autre Santa et je ne sais pas quel serait sa position par rapport aux nouveaux enduros en 170mm.

  20. Antoine,
    Tu dis : il faut freiner la detente en 27.5+ par rapport au 29 pour eviter le rebond liée au volume de la pneumatique, alors que dans ton tableau, il y a moins de frein ??

    1. @stefnice >  » Clics de détente et compression comptés depuis la position la plus vissée des molettes.  » Mécaniquement, c’est celle qui a le plus de chance d’être commune à tous les exemplaires produits. Dans les faits, plus c’est vissé, plus c’est freiné. -11 ( plus loin de la position freinée) est donc moins freiné que -8 (plus proche de la position freinée).

  21. Bon alors, si vous investissez dans un high tower,prenez le en 29 ou bien gardez le 27.5 plus pour les sorties sur terrain lisse ou station.
    Pas une sortie sans une voire plusieurs crevaisons, dès que la caillasse montre le bout de son nez. Toujours l’arriere et le flanc dechire sur qq mm. C’est enervant au prix du velo !
    et j’ai passe en revue toute une gamme de pneu, des scwalbes au maxxis HR2, minion DHR…. Rien ne resiste !
    Mon seul et dernier espoir, l’arrivée du nobby nic en apex avec flancs renforcés.
    Mais comment vont faire tous les derniers vae avec ce format ?

    1. @stef nice : je roule depuis un certain temps l’Intense ACV (un cousin du HT). Avec les Maxxis EXO de série > une catastrophe les crevaisons (surtout à l’arrière). Depuis, je suis passé aux nvx Spe Purgatory Grid Gripton en 3.0 avec Huck Norris à l’arrière > verdict, c’est le jour et la nuit, ZERO crevaison avec 15psi av et 16psi arr dans les cailloux ardechois (pour 85kg tout équipé)

  22. oui pas de pneu magique et en 27.5+ le flan est encore plus expose qu’en 29 alors il faut faire encore plus attention de ne pas cisailler le pneu.
    bref, pas vraiment « la faute du velo » bien que evidement le type de pneu prevu pour le velo cause le probleme sur terrain rocailleux.

    Perso je prefere en 29 de toute facon 🙂

    1. @pierre > pas précisément, nous n’avons pas eu l’occasion de rouler l’Intense Carbine 29. Néanmoins, Pour l’avoir observé, il semble y avoir une différence notable d’usage. Hightower plus orienté All Mountain / Enduro. Carbine plus Trail / All Mountain. (se référer à la légende du comparateur d’essai Endurotribe pour le détail de ce que l’on entend pour chaque discipline > https://fullattack.cc/comparateur-essais-vtt-2016/)

  23. @pierre > son concurrent direct chez Intense, cest plutot l’ACV. J’aurai l’occasion dans la saison dans dire « plus » (jeu de mot) au cours d’un essai longue durée

  24. Bonjour,
    Ou se situe le hightower par rapport au BMC Trailfox ? plus polyvalent ? meilleur grimpeur ? j’ai aujourd’hui un Trailfox 01 mais le hightower me plait dans sa finition mat mais aussi le fait de pouvoir changer de taille de roues à l’envie chose impossible sur mon trailfox.
    Pouvez m’apporter un peu de lumière ?

    Merci

  25. Salut Antoine,
    Désolé de réveiller un vieux poste, Que penses-tu de la config 150mm en fourche 29p avec le boitier haut pour un usage Rando All mountain?
    J’ai un HT en 27,5+ et 150mm, mais j’aurai aimé avoir une paire de roues en 29 pour l’hiver.. histoire de moins rester collé au sol .
    Merci de ta réponse en espérant que tu puisses me renseigner malgré la date de l’essai !

  26. Bonjour et merci pour vos articles
    J’envisage l’achat du high tower en 29 mon orientation er plus trail et all montain et je ne comprends pas trop l’intérêt d’une fourche en 36 alors que la 34 ferait le boulot. Surtout avec 135mm, et le poid en moins….
    Sportivement
    Nicolas .

    1. Bonjour, de manière générale, pour un usage trail/all mountain, la question peut effectivement se poser. Elle trouve réponse en se penchant plus précisément sur le cas particulier du Hightower.
      Premièrement, le cadre du hightower est rigide, précis. bien plus qu’un Stumpjumper, un Yeti SB5.5C ou un YT Jeffsy pour parler de ses concurrents directs que l’on a pu essayer. À tel point que l’on se voit sans mal avoir une utilisation bien plus Enduro à son guidon, que celle à laquelle il se destine en premier lieu. Mais un cadre rigide de la sorte demande un châssis de fourche tout aussi précis, sans quoi, au moindre appui, c’est toujours la fourche qui va vriller… Quelle que soit la pratique : même en trail/all mountain > il suffit, d’un petit passage dans la pente, sur le frein avant, pour le sentir.
      Le phénomène est d’autant plus marqué qu’il s’agit d’un 29 pouces : toute la chaine, du cadre au pneus, en passant par le cintre, la potence, la fourche et les roues, doit être cohérente pour avoir un rendu intéressant : sain, précis… Chez RockShox, les chassis en 35mm (de la Révélation à la Lyric) sont tous suffisamment rigides. Chez Fox, la 34 en 29 pouces souffre de ce côté là. Le choix d’une 36 se justifie donc. C’est moins nécessaire sur certains autres modèles, mais ça s’impose ici 😉

  27. Bonjour Antoine,
    Possédant un Hightower depuis quelques mois je souhaiterais avoir des conseils concernant la position de la biellette (h ou l) à savoir que j’utilise le vélo en 29 pouces avec une pike en 150mm.
    Santacruz préconise la position L pour du 29 mais pour une fourche de 140mmm. J’ai dans un premier temps utilisé le vélo avec la position L et maintenant en position H. La position H me semble un peu plus « polyvalente ».
    Pour le réglage des suspensions j’ai suivi tes conseils à savoir 2 à 3 cliquets plus rapide à l’arrière avec 30% de sag. D’autres préconisent d’en augmenté le sag a 35%.
    En te remerciant

    1. À mon sens, tu es dans la bonne direction : l’important est de veiller à ce réglage de détente particulier, un peu plus rapide à l’arrière. De cette manière, tu évite déjà de faire « le pédalo » en position de boitier bas. Ça ne peut que fonctionner en position haute ensuite. La seule limite que tu risque d’y trouver, c’est un boitier un peu haut qui pénalise les changements de directions, quand ça serpente rapidement (gauche/droite/gauche/droite) et qu’il faut virer de bords… Là, si tu sens le vélo un peu pataud, revenir à la position basse peut aider 😉

  28. Bonjour,

    Merci beaucoup pour vos nombreux articles très utiles.
    Du très bon travail.

    Quel serait votre avis avec un montage avec un DHX2?
    Je précise que j’habite en Belledonne vers Grenoble.
    Du coup, pratique majoritairement à la pédale pour aller se tirer la bourre sur des sentiers d’enduro.

    Merci d’avance pour le retour.

    Bien cordialement.

    1. Bonjour Clément,

      je n’ai pas eu l’opportunité d’essayer à l’époque de cet essai, ma réponse n’est donc pas catégorique, mais effectivement, je partage cette crainte. la différence de ratio entre début et fin de course est faible. Il se peut par contre, que le maintien plus important du ressort compense bien la dégressivité de la cinématique entre le début et le milieu de course… Quel phénomène peut prendre le pas, je ne sais pas dire.

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