Loudenvielle n’a pas seulement livré une course spectaculaire, elle a aussi réveillé beaucoup d’émotions. Entre soulagement, euphorie, tension libérée et gratitude profonde, les podiums élites ont été marqués par des réactions intenses, souvent à chaud, parfois balbutiantes mais toujours intéressantes à prendre. Voilà ce que les pilotes avaient sur le cœur après avoir bouclé l’un des runs les plus rapides (et exigeants) de la saison jusqu’ici.
« Je ne sais même pas quoi dire… c’est irréel. Je n’arrive pas à réaliser. C’était fou, j’ai juste tout donné, je voulais juger au mieux mes sauts, rester propre, mais en vrai… j’étais surtout super excitée, et aussi un peu terrifiée. Mais ça l’a fait ! »
Gracey Hemestreet
« Ce week-end, j’étais complètement perdue. Je regardais mes temps et je me disais : ‘Qu’est-ce qui ne va pas ?’ Je n’arrivais pas à aller vite, j’étais pleine de doutes, j’ai pleuré toute la journée d’hier. On a changé énormément de choses sur le vélo, et j’ai retrouvé mon rythme. Merci à l’équipe, à ceux qui m’ont soutenue… mais c’est aussi un moment lourd : voir des filles se blesser, c’est dur. Aujourd’hui, je sens que je suis de retour, je me sens presque comme une nouvelle version de moi-même. Et c’est bon. »
Vali Höll
« C’était un run vraiment particulier. J’ai eu du mal à me mettre dans le bon rythme au départ, et tout est un peu flou sur ce qu’il s’est passé exactement. J’ai eu des moments de doute, des erreurs, mais j’ai essayé de rester dans ma bulle et de tout donner jusqu’en bas. C’est parfois chaotique, mais c’est aussi ce qui rend ces courses-là si intenses. Il fallait juste s’accrocher et croire en ses capacités. »
Tahnee Seagrave
« J’étais super nerveux, mais au final, j’ai juste pris énormément de plaisir sur le vélo. C’était intense, mais fun, et c’est ça qui rend ces moments si spéciaux. Tout le monde roulait fort aujourd’hui, y’avait des gros runs dans l’air… Moi, ça s’est joué sur les deux dernières sections. Je suis content de ce que j’ai pu poser. »
Jackson Goldstone
« C’était un truc de malade. Ça roulait à une vitesse… j’aimais vraiment le feeling, mais c’était aussi hyper exigeant. On s’est tous poussés à fond, et là, franchement, je réalise pas encore l’importance du moment. Entre les entraînements, la vitesse, la pression… Et la chaleur, c’était dur, vraiment dur. Mais c’est aussi pour ça qu’on fait ce sport. »
Amaury Pierron
« C’était fou. La piste était sèche et rapide toute la semaine… je n’arrive toujours pas à y croire. Je ne m’attendais pas du tout à finir sur le podium. L’an dernier, j’étais à l’arrêt à cause de mon genou. Alors aujourd’hui, c’est un énorme soulagement. Mon équipe, mon père, ma copine… ils m’ont tous soutenu. Cette place, elle compte vraiment. »
Jordan Williams
