Habituellement, les changements de tenues et de décos font partie du jeu sur la Coupe du Monde, chacun cherchant à se distinguer d’une manche à l’autre. Mais au Mont Sainte-Anne, si le rose domine dans les rangs du Team MS Racing, c’est pour une toute autre raison. Derrière cette couleur, il y a l’histoire personnelle de Jacob Dickson, une épreuve familiale transformée en message d’espoir et de solidarité.
Habituellement, les marques font des pieds et des mains pour se faire remarquer d’une manche de Coupe du Monde à l’autre. Tenues flambant neuves, décos inédites, designs exclusifs… tout est bon pour attirer l’œil et alimenter les réseaux sociaux. Parfois, c’en devient difficile à suivre tant les looks changent d’un week-end au suivant. Mais cette fois, la motivation est tout autre. Et c’est justement pour ça qu’on y prête une attention particulière.
Le pilote jackob Dickson est venu partager une histoire personnelle qui touche profondément sa famille…
Au Mont Sainte-Anne, les pilotes du Team MS Racing roulent en rose. Pas pour se démarquer visuellement ou pour un simple clin d’œil marketing, mais pour porter un message de soutien. Celui de Jacob Dickson, pilote du team, dont la famille est directement touchée par le cancer du sein. Face à cette épreuve, Jacob choisit d’agir, à sa manière, sur le terrain qu’il connaît le mieux : celui du vélo, du partage et du dépassement.
De son initiative naît un projet symbolique : transformer la douleur en action solidaire. Le team s’unit autour de lui, et les tenues prennent soudain un tout autre sens. Casques, maillots, pantalons, vélos — tout passe au rose pour Octobre Rose, en hommage à celles et ceux qui se battent contre la maladie, et à toutes les familles qui traversent ces moments-là.
Ce week-end, au Mont Sainte-Anne, le rose n’est pas une couleur de plus dans le paddock. C’est un signe de solidarité, un message d’espoir et un rappel que derrière chaque casque, il y a une histoire de vie. Un moyen pour Jacob Dickson et ses coéquipiers de dire, simplement mais avec force : le sport, c’est aussi ça — se serrer les coudes quand ça compte vraiment.