Nouveauté 2020 – Le Santa Cruz Tallboy a tout d’un grand garçon !

Un, puis deux, puis trois, puis quatre… Le Nomad, puis le Bronson, puis le Megatower, et le Hightower… C’est enfin au tour du Tallboy d’être revisité à l’actuelle sauce identitaire et technique de Santa Cruz ! À vrai dire, il n’y a pas de raison qu’il soit épargné par cette vague de rajeunissement.

La marque californienne continue donc dans son élan de renouveau de ces deux dernières années. Alors comment le mythique modèle de Trail est-il mis au goût du jour ? Change-t-il d’aspect ? Y a-t-il d’autres nouveautés !? C’est l’heure des présentations avec le Santa Cruz Tallboy 2020 et son homologue féminin, le Juliana Joplin !

 


Temps de lecture estimé : 5 minutes – Photos : Santa Cruz


 

 

Frères d’armes

Le dernier opus du Tallboy remonte à plus de 3 ans. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et le dernier Tallboy affichait quelques rides. Du coup, avec cette vague de rajeunissement, Santa Cruz en profite pour uniformiser sa gamme.

Après avoir proposé le Nomad avec l’amortisseur en prise sur la biellette basse du VPP, un look très simple et épuré, et des peintures raffinées, unies et riches en couleurs, Santa Cruz a propagé ce design au reste de sa gamme. Au Bronson l’an passé et au Megatower et Hightower cette annéeÇa ne chôme pas chez les ricains !

Et le Tallboy n’y coupe pas pour 2020 ! Au passage, la marque affirme encore plus sa nouvelle identité. Un look qui se démarque franchement, mais qui ne délaisse pas pour autant les quelques repères auxquels nous nous sommes habitués ces derniers temps sur les Santa Cruz. Voyons ça de plus près !

 

 

[divider]Santa Cruz Tallboy & Juliana Joplin[/divider]

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  • Usage Trail
  • Roues de 29 pouces 
  • Débattement 130mm AV et 120mm AR
  • Triangle AV/AR Alu ou Carbone
  • Reach 468mm en taille L, offset 44-46mm
  • Pneus jusqu’à 29×2.6

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Nouveauté enracinée

Ce Tallboy, 4e génération, est bel et bien une nouveauté, mais aux origines familières, aux racines profondes, et sur une base maîtrisée et réputée :

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Comme le reste de la gamme, et inspiré du V10, l’amortisseur descend d’un étage ! Il vient désormais se fixer sur la biellette inférieure du VPP et repositionne les masses plus bas et plus au centre. Avec, comme on le sait, des incidences non négligeables sur le comportement du vélo et le fonctionnement de la suspension :

 

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[toggler title= »Ajustabilité » ]

Là aussi, comme sur les autres modèles récents Santa Cruz, des réglages sont possibles :

 

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[toggler title= »Roues de 29″ uniquement » ]

Fini de la compatibilité 27,5+/29″ ! Le choix est fait : le Tallboy n’est disponible qu’en roues de 29 pouces !

Un choix qui ne laisse plus le choix justement, mais qui écarte l’option la moins roulante des deux. Comme le Tallboy reste avant tout un vélo de Trail, il est amené à pédaler et à faire preuve d’un bon rendement. Dans ce cas, les pneus en 27.5×2.8 méritent de rester au garage.

Pour ceux qui souhaitent conserver des gros ballons, le confort et l’adhérence qui vont avec : les 29×2.6 se montent sur ce nouveau Tallboy, à condition de le régler en bases « longues » !

 

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[toggler title= »Nouvelle géométrie et plus de débattement » ]

Pour 2020, le Tallboy gagne 10mm de débattement, il passe de 110mm à 120mm à l’arrière, et de 120 à 130 devant.

Bien qu’il reste un petit débattement pour nous, Santa Cruz prend le parti de lui appliquer une géométrie fortement inspirée de ces modèles plus typés Enduro : Hightower et Megatower en tête !

En taille L, il conserve un reach proche des 470mm, comme tous les autres 29″ à grand débattement, précisément 468mm. Il profite d’un angle de tube de selle redressé, à 76,2°, et surtout d’un angle de direction particulièrement fermé pour son gabarit : 65,5°. Avec en plus un boitier bas, à 332mm du sol, Santa Cruz donne le ton et laisse déjà entrevoir comment elle conçoit la pratique Trail…

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Que retenir !?

Plus de débattement, une géométrie agressive et ajustable, l’amortisseur en prise sur la biellette basse… De la sorte, le nouveau Santa Cruz Tallboy trahit la vision de la marque sur les pratiques, disons… plus « roulantes »

Tout en continuant d’affirmer son identité visuelle, elle affirme ainsi un discours et une orientation clairs : « Le VTT, ça doit être fun avant tout, quelle que soit la pratique ». Pas de prise de tête en vue, on est pas là pour chipoter, se tirer dans les pattes ou savoir si le monde est corrompu : on est sur un vélo, pour rouler et se faire plaisir !

Avec cette nouvelle génération de Tallboy, Santa Cruz mise certainement sur la vivacité, le dynamisme, sans délaisser le confort et la stabilité, pour en faire un jouet, une machine à plaisir… Comme le suggère la vidéo de présentation, ça me donne l’impression que c’est l’heure de la récréation : « Va jouer mon grand garçon ! » 😉

 

 

Juliana Joplin

Le Juliana Joplin partage les mêmes caractéristiques que le Tallboy : roues, suspensions, offset… Même le choix des matières est possible : Carbone ou Alu, seuls les montages – adaptés aux Femmes : suspensions, grips, potence – et les tailles disponibles diffèrent.

Effectivement, le Juliana Joplin est disponible en 3 tailles (XS, S et M) en carbone et 2 tailles (S et M) en aluminium.

Aussi, le découpage de la gamme reste le même : même nombre de modèles, mêmes options et mêmes tarifs. Pas compliqué ! Juliana met encore une fois les femmes à l’honneur.

 

 

La gamme

La gamme est large, mais personnellement, vu l’approche fun que Santa Cruz prône ouvertement pour ce Tallboy 2020, j’aimerais y retrouver un modèle Alu haut de gamme avec l’option des roues Reserve Carbon. De quoi certainement pouvoir se faire autant plaisir dans une tranche de prix contenue et surtout concurrentielle… Un jour, peut-être !

Santa Cruz Tallboy AL D – 3199€ :

 

Santa Cruz Tallboy AL R – 3699€ :

 

Santa Cruz Tallboy C R – 4599€ :

 

Santa Cruz Tallboy C S – 5299€ :

 

Santa Cruz Tallboy C S (option roues Reserve 27) – 6399€ :

 

Santa Cruz Tallboy CC XO1 – 7199€ :

 

Santa Cruz Tallboy CC XO1 (option roues Reserve 27) – 8399€ :

 

Santa Cruz Tallboy CC XTR (option roues Reserve 27) – 9799€ :

 

Santa Cruz Tallboy CC AXS (option roues Reserve 27) – 10699€ :

Rédacteur Testeur
  1. L’identité visuelle d’une marque, pourquoi pas mais quand tous les modèles se ressemblent, perso, ça ne me plait pas.
    C’est comme à l’époque où chez certaines marques de moto, il y avait les sportives déclinées en 3 cylindrées (600, 750 et 1000) qui se ressemblaient très fortement, je n’aimait pas. C’était peut-être valorisant pour celui qui avait une 600 mais certainement pas pour celui qui avait la 1000.
    Il est possible d’avoir une gamme avec une identité visuel sans que tous les modèles soient identiques. Mais pour cela, il faut que l’équipe de design travaille un peu et ne se contente pas de changer les colories …

    1. Je pense que dans le VTT il est important pour une marque de garder une identité visuelle similaire sur tout ses modèles car chacun est destiné à un usage différents, mais jamais inférieure. La taille du débattement n’indique pas la maîtrise du pilote mais juste sa discipline. Il est également impossible pour la marque de modifier la géométrie ( et donc l’identité visuelle du vélo) entre les gammes d’un même modèle. Le design simple et épuré de Santa Cruz fait son charme sur tout ses modèles, et c’est ce qui plaît pour beaucoup.

      1. Les goûts et couleurs sont propres à chacun et les Santa ne me déplaisent pas sans pour autant m’enthousiasmer.
        Ce que je voulais surtout souligner c’est qu’il est possible d’avoir une identité visuelle commune sans que ça soit du copié collé mais cela demande de plus travaille …

  2. Le rythme de renouvellement des modèles chez Santa Cruz est incroyable. Lorsque le dessin d’une nouvelle architecture de suspension est achevé et éprouvé sur un de leur modèle, il est ensuite décliné sur la gamme. Ils arrivent ainsi à amener de la nouveauté régulièrement et à faire parler d’eux avec un beau lancement de produit, en générale une belle vidéo, et toujours plus de clients qui rêvent de leur futur Santa Cruz.
    C’est sûr que visuellement, c’est uniforme. Mais c’est consistent, c’est qualitatif et on reconnaît un Santa Cruz au premier coup d’oeil.
    Pas certain qu’on puisse dire qu’ils ne travaillent pas, car lancer un vélo fiable, efficace, livré par centaines voir par milliers lors des premières semaines de commercialisation n’est certainement pas chose simple ….
    Sans compter que c’est encore une des dernières grosses marques qui n’a pas d’électrique à son catalogue, et ça c’est fort

  3. Bonjour,

    Je suis à la recherche d’un vélo à tout faire en complément de mon enduro.

    Le nouveau Tall boy me plait beaucoup, mais j’ai quelques doutes. Est il performant au pédalage, ou est-ce vraiment un mini enduro fun à rouler?

    Dans le meme débattement ou presque, j’hésite avec l’Orbea Oiz TR.
    Vous qui avez testé les deux, qu’en pensez vous?

    Merci

  4. Finalement dans les nouvelles générations il n’y a que le Nomad qui a un bras arrière sans renfort à droite c’est étrange vu le programme plus thrash par rapport aux autres.
    Pour revenir sur ce Tallboy un comparatif avec le Transition Smuggler serait intéressant.

    1. Le Nomad est le premier né de cette nouvelle génération. Malgré ses orientations, il inaugurait la prise de l’amortisseur sur la biellette basse pour les vélos autre que le V10. Jugeant ce bras un peu trop flex, Santa Cruz a ensuite fait le choix de renforcer le triangle arrière pour les modèles qui suivirent : Bronson, Megatower, Hightower, Tallboy dans l’ordre 😉

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