Evasion : Quest – Episode 1 – Tito au Népal (portfolio et film)

Tito Tomasi nous présente fièrement aujourd’hui sa nouvelle série vidéo autour du monde, produite par Mavic, avec ce tout premier épisode enfin disponible. Asseyez-vous et détendez-vous, ce vol vous emmène dans les Himalayas, au Népal !

Récit : Tito Tomasi # Réalisation : Oqamy Visuel # Production : Mavic

 

 

 

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Episode 1 – Le Népal

Voila des années de voyage, des années de périples à vélo dans plus d’une dizaine de pays. Des années de recherche, pour vivre et découvrir. Pour se dépasser et se retrouver.

Une quête personnelle et profonde que je mène avec mon coeur et mes yeux. Depuis des années je veux aller au Népal, il me semblait que j’attendais quelque chose. Le Népal est surement l’une des destinations les plus épiques pour le vélo de montagne, mais voila il a fallut attendre des années. Il a fallut attendre les séismes d’avril dernier.

En créant cette série vidéo sur l’aventure à VTT avec mon partenaire Mavic, il nous est apparu clair et important de tourner le premier épisode au Népal. Pour montrer la beauté de ce pays mais aussi en parler et essayer d’inciter les touristes à y retourner. En parallèle, avec ma femme nous avons créer l’association Vive La Vie pour venir en aide au Langtang. La région où nous avons tourné, qui est aussi une des plus touchées. Notre but est de collecter des fonds à travers de dons, de ventes aux enchères. L’argent collecté sera donné à un moine, Khenpo Nyima Dondrup. Cette personne de confiance vit à Khatmandu et nous aidera à distribuer l’argent aux associations locales.

 

 

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Katmandou

Me voila enfin dans l’avion pour Katmandou, l’excitation est réelle et la joie plus grande. En arrivant le choc est brutal, en fait le Népal en plus de se remettre d’un séisme violent et dévastateur fait a ce moment face à une crise sociale avec le sud. Un blocus sur le gaz et l’essence est en cours, tout est chamboulé et il y a un couvre feu d’installé.

J’arrive à récupérer mon vélo et rejoins mon équipe photo vidéo, Oqamy. Avec Sophie et Antonin on passe quelques jours à mettre sur pied notre expédition, nous voulons traverser le Parc National du Langtang. Pour cela il nous faut deux porteurs pour le matériel vidéo, nous ne voulons pas sacrifier la qualité de la vidéo et voulons rapporter la quintessence d’un tel univers.

Un jour de beau matin, nous marchons quelques kilomètres en ville pour rejoindre un terminal de bus, de là nous embarquons. Les bagages et le vélo sur le toit avec Lila, un des porteurs. Après un long trajet, le bus s’arrête dans un nuage de poussière. On ne sait pas si c’était prévu ou non et nous n’arriverons plus à prendre le suivant, pour rallier le but de la vallée. Il nous faut trouver une jeep ou autre ! Finalement c’est mission accomplie et on attaque le sentier en fin d’après midi. Sentier ancien en marches dans la pente, à travers les rizières et les stupas, des constructions coniques blanches représentant le Bouddha. Cette région abrite une communauté de Bouddhistes Tibétains, en effet la frontière est tout prés.

 

 

A la rencontre des peuples des montagnes

Les jours de marche et ride s’enchaînent, assez diversifiés dans la forêt, les alpages et les cultures multiples. Le soir nous dormons chez l’habitant, ils nous reçoivent avec ce qu’ils ont. Mais surtout avec plaisir. Nous passons de super moments, les porteurs ne connaissent pas la zone c’est donc la découverte pour eux aussi. Ils nous aident bien, car Sophie et Antonin sont à pied et portent déjà beaucoup de matériel ! Le matin en quittant le logis on paye les services, en espérant que ça aidera petit à petit si les touristes reviennent. Pour le moment, nous n’en croisons pas. A Targhekian, un village sur un plateau, nous nous posons un peu. L’occasion de rencontrer plein de gens et de discuter. Finalement nous organisons un petit atelier peinture avec les enfants, tout le monde vient. Les enfants dessinent des personnages mais aussi des nuages, des montagnes et des soleils. Sophie et Antonin sont ravis et émus, moi de mon coté je suis heureux et comblé d’avoir une équipe vidéo pour capturer et partager ces moments uniques, des moments que je vis seul le plus souvent !

Nous quittons Targhekian pour reprendre le sentier, il commence à monter sérieusement, je me régale dans les descentes au fur et à mesure que nous remontons la vallée et croisons toutes ces communautés. Finalement à Mélamchi Goan, nous quittons la vallée pour attaquer notre premier col, des centaines et des centaines de mètres de dénivelé à gravir des marches, pour passer Tarepati. Première nuit au frais dans ce refuge en bois reconstruit sur les ruines de l’ancienne maison.

 

 

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Ride au pays des dieux

Nous voila en altitude, marchant au dessus des 3500 mètres. Le sentier est difficile, et la fatigue se fait sentier, cela va faire une semaine que nous marchons. Dans le dernier refuge de ce versant le froid est intense, la moitié du refuge est effondré donc chauffer ne servirai pas à grand chose !

Au petit matin, lampes frontales installées, nous gravissons les 1000 mètres de dénivelé de nuit pour rallier Lauribina le plus haut col du trek à 4610 mètres. De là commence une descente épique jusqu’à 1900 mètres ! Il faut trois jours à pied pour la parcourir, nous commençons en en filmant passons les lacs sacrés de Gosainkunda, le village de pierres, les lieux et fontaines sacrés de Chhona. Le paysage change depuis ce nouveau versant et nous découvrons l’Himalaya dans toute sa splendeur, avec la vue sur la Chine et le Tibet. Les sommets gigantesques du Manaslu, Langtang, Ganesh Himal et Annapurnas au loin. Un régal, un moment magique suspendu dans nos vies. Nos vies modernes où tout va trop vite et où nous oublions de savourer les choses les plus simples. Cet instant pour moi dans cette vallée, sera pour moi le plus fort du périple. Les lacs, des fontaines et des milliers de drapeaux, les larmes aux yeux je regarde les Himalayas. Voyant s’ouvrir devant moi autant de sommes que de promesses. Et voila que je me fais une promesse, pour ma vie et ma réalisation. Je sais que je reviendrai, que ma vie passera par l’Himalaya car depuis des années que je voyage et que je cherche, me voila devant une réponse.

Nous filmons filmons filmons, cet effort acharné pour essayer de capturer l’ambiance et la beauté du lieu. De partager la magie du voyage. Finalement nous rejoignons la vallée, la civilisation. On se regarde en coin, complice de ce bonheur partagé. Ce fut des moments uniques et forts, et on vous souhaite à tous de vous en approcher et de les vivre à votre tour.

En arrivant à Dunche, la petite ville, je reçois des nouvelles de ma femme, elles sont mauvaises. Le trip en solo dans le Manaslu et la course YakAttack, ça sera pour 2016, je rentre. C’est ça la vie, il faut profiter. En fait c’est simple. Simplement parce que nous ne savons jamais ce qui peut nous arriver.

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Vive la vie

Tito

Pour en savoir plus sur notre action humanitaire, visitez www.vive-la-vie.org

 

Le film complet

  1. Ce matin, je me suis levé, émerveillé, des étoiles dans les yeux. J’allais travailler. Car c’est ça aussi la vie, savoir profiter de tous ces petits moments géniaux qui font notre sel quotidien.
    J’ai pris un café, et j’ai fait popo. Libéré, délivré, allégé. L’existence, c’est simple comme un coup de chasse d’eau. Et là j’ai réalisé que je ne méritais pas tant de bonheur. On ne se rend pas bien compte, de notre chance d’être un petit bourgeois privilégié. En effet, en regardant ma faïence dans les yeux, j’ai réalisé que je venais de consommer l’équivalent des besoins annuels d’un village africain pour mon petit confort personnel.
    C’est dans ses moments là qu’on réalise l’innocuité de l’existence que notre soi disante civilisation moderne nous sommes de mener. Aliénés par les besoins que nous nous mettons, sous couvert du libre arbitre.
    J’ai donc décidé de me mettre à la peinture sous Paint, avec des enfants qui n’ont pas la chance d’avoir mes moyens informatiques (et leurs bras pour bouger la souris).
    J’ai reçu un coup de fil, mon chef m’a demandé d’arrêter, j’ai continué. C’est aussi ça la vie, faire des choix et avancer. Car quand on avance, on ne recule pas (poil aux bras). J’ai donc choisi d’empoigner la liberté à bras le corps et je suis parti en pause déjeuner.

    Je terminerai sur ces quelques mots qui m’ont profondément bouleversés lorsque je les ai découverts et sur lesquels je vous invite à méditer : Homme libre, toujours tu chériras ta liberté.

  2. Ce midi, je tapote un petit coup sur mon clavier pour préparer l’envie de rider ce week-end.
    Endurotribe et je tome sur cette page.
    Encore une vidéo de Tito qui donne envie de partir.

    Tito, Okamy, ou Benitio je ne sais lequel est le plus philosophe, mais tous intéressants !
    Je poste à 12h10, la page en est à 776 vues, je suis le 2eme à réagir, qu’est ce qui passe ?

    Bonne journée.

  3. Rod ! ne te fait aucuns soucis, nous partageons avec toi les voyage de Tito, ces tranches de vie !
    nous autres , restons juste ébahis par tant de philosophie et comme pris de paralysie, plongés dans ces rêves sans être endormis …. pour tes périples dans de si beaux pays, Tito, juste un petit mot: Merci !

  4. Belles images, joli récit…un peu gâché par tant de fautes d’orthographe. Publié sans relire ?

  5. @Laurent : oui posté sans relecture effectivement cette fois ci, en pleine orga du SEE16… je relis de ce pas

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