Nouveautés – Les Cannondale Jekyll & Trigger rempilent !

Que devient la gamme All Mountain & Enduro Cannondale ?! La question occupait encore récemment les commentaires Endurotribe. On connait désormais la réponse : les Cannondale Jekyll & Trigger rempilent !

Certaines évolutions ont déjà été entraperçues sur les montures des pilotes de la marque. D’autres étaient bien gardées. Toutes méritent quelques précisions : en quoi consistent-elles ?!

Cap sur Finale Ligure, en ce début de printemps 2017, pour en savoir plus au contact des chefs produits et ingénieurs de la marque. Éléments de réponse et compte rendu des premiers roulages au menu…

 


Temps de lecture estimé : 9 minutes / Photos : Ale Di Lulo /Cannondale


 

 

Ces derniers temps…

Le Cannondale Jekyll premier du nom est apparu en 2000. La dernière version était sur le marché depuis 2011. Deux ans plus tard, le Cannondale Trigger apparaissait à son tour, en 29 pouces. Une monture destinée à épauler le Cannondale Jekyll sur une pratique All Mountain, aussi fun mais plus sage.

Depuis, les deux ont toujours partagé l’usage d’un amortisseur DYAD, tiré et non poussé. Un dispositif contenant non pas un, mais deux amortisseurs, avec leurs propres débattements et réglages de SAG/détente.

« Le détail n’avait échappé à personne, et pourtant..! »

Dans tous les cas, des modèles qui commençaient à dater. Sept ans pour l’un. Presque une exception dans notre milieu trop habitué au renouvellement perpétuel. Pourtant, depuis le printemps 2016, Jérôme Clementz participe aux Enduro World Series sur une monture abandonnant ce fameux principe.

Il n’en fallait pas plus pour attiser certaines attentes, et avoir un impact sur l’accueil de cette nouvelle version du Cannondale Jekyll. Lignes et changements à priori connues de longue date, on a donc abordé cette présentation dans l’expectative : quelles sont les réelles évolutions ?!

 

 

L’évidence…

Les Cannondale Jekyll & Trigger utilisent désormais bien, tous les deux, un amortisseur poussé…

Qu’apporte cette configuration ? C’est Jeremiah Boobar, l’ingénieur suspension Cannondale (un ex-RockShox), qui nous en dit plus. Il rapporte avoir ainsi pu travailler sur la répartition linéarité/progressivité de la suspension…

Bien dans la tendance du moment, les amortisseurs des Cannondale Jekyll & Trigger comptent donc sur la présence de réducteurs de volume pour ajuster la progressivité de la suspension…

 

 

Gemini

Surfant sur cette vague, Cannondale va plus loin, et en profite pour mettre à jour ses propres principes. Notamment le concept 2 en 1 des amortisseurs DYAD…

Cette idée très simple implique qu’en fonction de la commande, le volume d’air compressé diffère. Donc, que la progressivité ne soit pas la même. (cf. publication Didactiques Endurotribe « linéarité vs progressivité) Cette simple astuce permet de jouer sur différents aspects du comportement…

Dans le cas du volume le plus faible, l’intensité du choc nécessaire à prendre tout le débattement est énorme. Usuellement, le débattement disponible est donc réduit. La raideur initiale est par contre toujours faible et la suspension garde toutes ses caractéristiques en début de course.

Voilà comment, sans inventer quoi que ce soit de très spécifique, mettre à profit des éléments devenus courants – corps additionnel, came de commande. Le principe des deux débattements cher à Cannondale demeure. À l’arrière, le Cannondale Jekyll dispose de 165 à 130mm de débattement, le Cannondale Trigger de 145mm à 115mm. 

 

 

Long devant, court derrière…

Les nouveaux Cannondales Jekyll & Trigger marquent aussi une évolution en matière de géométrie. Une idée clé : plus long devant, plus court derrière. Sur le papier, les chiffres sont effectivement parlant dans la manière de concevoir ces nouvelles géométries…

L’empattement du Cannondale Jekyll reste globalement le même – à 5mm près. Mais l’empattement avant – distance boitier <> axe de roue avant – gagne 25mm, les bases perdent 20mm. À l’évidence, l’intention est belle et bien de créer une nouvelle répartition des masses et des appuis du pilote, sur le vélo.

À l’avant, reach et stack évoluent de concert pour y parvenir, 10 et 15mm respectivement. L’angle de direction plus couché, à 65°, participe également. Objectif avoué : rendre le vélo plus sécurisant face aux ruptures de pente, lorsqu’il faut plonger dans le raide et faire face à ce qui suit.

Une quête et donc des tendances partagées par les deux montures présentées ici. Le Cannondale Trigger, disposant tout juste d’un degré d’angle de chasse en plus, et d’un centimètre de reach en moins…

 

 

Une autre manière de voir le boost

Bases plus courtes et poids déporté à leur aplomb… Des éléments qui ont forcément un impact sur le train arrière. Plus robuste, plus rigide, plus précis : les besoins sont nombreux pour espérer que cette géométrie puisse être pleinement exploitée.

Cannondale joue sa propre mise à profit du Boost. Comme le stipule ce standard, le moyeu mesure 148mm de largeur. Soit 6mm de plus que l’ancien. L’évidence pousse la plupart des fabricants à répartir cet excédent de manière symétrique : 3mm de chaque côtés. Cannondale la joue différemment…

Cette méthode a plusieurs conséquences heureuses…

Cette particularité signifie par contre que d’origine, une roue arrière du commerce n’est pas directement compatible avec les Cannondale Jekyll & Trigger. Il faut la décentrer pour qu’elle le devienne.

Les ingénieurs Cannondale indiquent qu’en moyenne, l’opération consiste à 2 tours de clé à rayon sur l’ensemble des roues essayées en cours de développement. Une valeur qu’une bonne partie des produits du marché doit pouvoir accepter.

 

 

Jekyll & Mr Hyde ?!

Les Cannondale Jekyll & Trigger partagent donc des similitudes : cinématique, amortisseur, double débattement arrière, géométrie, asymétrie… Sans parler des montages où certains choix communs – amortisseurs à bonbonne ou non, plateaux de 30 dents partout – peuvent semer le doute parmi les adeptes de l’analyse des fiches produits.

Gamme Cannondale Jekyll 2018
Gamme Cannondale Trigger 2018

Une similitude qui trahit une tendance qui peut nous plaire : Cannondale considère la pratique All Mountain comme quelque chose de fun, aux valeurs proches de l’Enduro. Le Cannondale Trigger s’inscrit clairement dans cette idée.

Pour le reste, c’est bien sur le terrain que les meilleurs repères existent pour différencier les deux montures.

 

 

Cannondale Jekyll, premiers repères…

À l’assaut des trails de Finale Ligure pour cette prise en main, les premières impressions ne se font pas attendre.

Les choix en matière de géométrie ont bien un impact sur le positionnement du pilote. Debout sur les pédales prêt à piloter, les côtes ont tendance à placer le bonhomme de lui-même. Bassin et jambes naturellement à l’aplomb du boitier.

L’angle de direction me donne le sentiment de devoir rester dans cette zone pour en tirer pleinement parti : buste relevé et regard au loin ! ce qu’il faut pour charger dans l’axe de la fourche au moment où l’appui se présente, et taper dedans !

En un sens, la position me rappelle celle engendrée par la Forward Geometry Mondraker, avec un côté moins exclusif. Ici, la position ne nécessite pas de prendre l’initiative d’engager les épaules au dessus du cintre pour jouer du terrain et générer la vitesse.

Les transferts de masses restent donc raisonnables. Ce qui explique, avec les bases courtes, l’agilité avec laquelle la roue avant se lève. Pour initier un bunny-up notamment. Le coup de rein suffit pour faire l’essentiel quand d’autres demandent un mouvement plus ample et/ou coordonné.

 

 

Quand les résultats convergent…

Le Cannondale Jekyll semble aussi devoir beaucoup au comportement de ses suspensions. Normal lorsque l’on dispose d’autant de débattement (165mm arrière – 170mm avant) et d’une géométrie au reach important.

Le moindre mouvement d’assiette est scruté. Les suspensions doivent y répondre. Sur le terrain deux jours durant, j’ai beau jouer des réglages, une constante persiste : la sensation de maintien, d’amortissement et de fermeté. Plus très loin de suspensions parées pour la compétition.

Jeremiah Boobar confie avoir mené des essais suspensions de manière totalement indépendantes et cloisonnées entre compétiteur et pilotes plus raisonnables. À sa grande surprise, les deux plébiscitant les mêmes réglages. Ceci explique cela…

Dans tous les cas, l’idée de la géométrie fonctionne et le comportement des suspensions suit : bien planqué derrière le cintre au moment de basculer dans la pente, il ne peut rien arriver…

 

 

Effet Gemini ?!

Quelques tours de roue sur le Cannondale Trigger me conforte dans cette impression. On y retrouve une partie de l’intention de la géométrie, et le bon maintien des suspensions. Mais les premiers gros obstacles rappellent que le vélo a effectivement moins de débattement.

D’ailleurs, les capacités respectives en la matière différencient véritablement les deux vélos. Surtout lorsque l’on utilise le Gemini. Dans tous les cas, on sent clairement que les vélos ne perdent pas en sensibilité. Le grip à la roue arrière garde le vélo entièrement exploitable.

Mieux, l’assiette du vélo est aussi bien conservée. Il semble que la progressivité entre en jeu suffisamment tard après le SAG pour garder un bon équilibre. Débattement réduit, la fourche ne plonge pas sur les réglages préconisés utilisés lors de cette présentation ! Alors que c’est le cas lorsque l’on bloque l’amortisseur avec le levier de compression.

 

 

Jekyll vs Trigger : quelles différences ?!

Avec le Cannondale Jekyll, réduire le débattement peut avoir un apport indéniable en spéciale : dès que les mouvements de terrain font de la trace une pump-track géante. Ceux qui connaissent Roller Coaster à Finale, savent de quoi on parle.  À pousser des jambes, le vélo a du peps et prend une vitesse phénoménal. Presque trop. Temps d’adaptation nécessaire.

Sur le Cannondale Trigger, l’apport est un peu différent. En débattement réduit, le vélo a le dynamisme et le maintien d’assise d’un vélo de XC confortable. Il pousse donc à attaquer toutes ces sections sinueuses, parfois chaotiques ou trialisante au pédalage, avec un certain enthousiasme.

« large spectre sur une idée clé : le VTT, c’est fait pour s’amuser ! »

À débattement complet, ses capacités d’encaissement ne sont plus très loin de celle du Cannondale Jekyll, à petit débattement… Telle est la répartition logique entre les deux montures, couvrant un large spectre sur une idée clé : le VTT, c’est fait pour piloter et s’amuser !

Le Cannondale Jekyll est effectivement « stage ready », dans le bon moule pour satisfaire les enduristes compétiteurs et ceux parmis nous qui aiment rouler fort. Le Cannondale Trigger est plus sage et prend le relais, pour des profils où le ratio D+/D- s’égalise, où les pentes s’amenuisent et où les enchaînements montée / descente sont plus nombreux au point de ne plus être clairement lisibles.

 

 

La suite ?!

Dans tous les cas, les deux plateformes mettent à profit des concepts communs assez facilement perceptibles et utiles sur le terrain. Toutes deux sur une conception drôle et amusante de la pratique du VTT. Comme on l’aime.

Suffisamment pour rapporter de bons ressentis, et soulever de bonnes questions pour la suite : jusqu’où pousser l’usage du Gemini ? dans quelles configurations de spéciale ? quels sont réellement les réglages de compression et détentes utilisés/utilisables ? existe-t-il des limites d’usage et de réglage à ce principe ?

Des questions qui peuvent justifier un essai plus poussé. D’autant plus si la lecture de ces lignes en font apparaitre d’autres toutes aussi pertinentes. Les vélos sont disponibles dès à présent. Il ne faut donc plus tarder.

À vos claviers 😉

 

Ajout du 24/04/17 : Gamme et détails désormais disponibles sur le site de la marque Cannondale

Rédac'Chef Adjoint
  1. Ils ont remplacé un truc galère par un autre ! La Lefty pas simple à entretenir ou à préparer est remplacée par une roue arrière asymétrique.
    J’avais une roue asymétrique sur mon Sx Trail. Une fois naze, pas simple de faire un montage correct avec une autre roue ! J’avais choisi de modifier les butées de la roue et le support de l’étrier.

  2. Ils sont lourd non ? Ça ne se ressent pas trop?
    J avais l ancien Jekyll 4 que je trouvais un peu lourd à traîner.

  3. Quel est la différence entre l’adaptation du boost proposée par Cannondale et l’EVO6 proposé par Syntace/Liteville ?

  4. Belle presentation du bike mais pas beaucoup de précision sur l’amortisseur ( ni sur le site de cannondale d’ailleur) Quel est l’entraxe ? est il au format metrique,? Peut on le remplacer par un autre modele c’était un probleme sur l’ancien modele, l’amortisseur tiré. Il n’ya que fox qui fournit cet amorto ?
    Par curiosité quelle est la difference entre cet amorto et celui de scott le fox nude je crois
    Merci fab

  5. @fab > il y a des légendes et infos détaillées quasiment sous chaque photo et galerie.

    Il faut cliquer dessus pour lire. Effectivement si tu es passé à côté de cela, l’article peut sembler un peu léger 😉

  6. Ça fait bien 6 mois que je me demande quand Cannon va annoncer ses nouveaux Trigger/Jekyll…
    Honnêtement, je les trouve globalement magnifiques…mais hors de prix !!!
    J’avais acheté un Trigger Carbon 2 en 26 » qui était à l’époque à 4299€ prix catalogue (acheté en déstockage 1 an après sa sortie).. L’année suivante, le même en rouge (et à quelques détails près) était passé à 4999€ (certes en 27,5 ») . En 2016, le prix était passé à 5299€…et là 5999€. De mémoire, c’était le prix du Trigger Carbon 1 (en 27.5″)…
    Et même à 5999€ pour le Trigger Carbon 2 (qui clairement aurait pu m’intéresser), l’équipement n’est pas incroyable non plus (bras arrière en alu, fourche pas Kashima/Factory).

    Je ne regrette donc pas d’être passé chez Orbea il y a 6 mois après presque 20 ans de Cannon. Mon Occam AM M10 est clairement mieux placé en rapport prix/équipement que le Trigger Carbon 2 (qui est sûrement un très beau vélo ) et dynamiquement parlant, l’Occam est génial par rapport à ce que je recherche (très bon grimpeur et très joueur en descente). Même aujourd’hui avec les 2 vélos devant moi, je partirai avec l’Occam (qui est très bon, mieux équipé et moins cher). Ça ne m’empêchera pas de garder un œil attentif à ce que fait Cannon, ça reste une super marque !
    Alors certes, j’ai perdu le prestige d’une marque « premium » pour passer sur une marque + « généraliste » mais finalement le + important est de se faire plaisir sur le vélo, et l’Occam m’en donne à chaque fois 🙂

  7. Cannondale se la joue depuis toujours haut de gamme super cher .. je me suis laissé dire a l’époque que c’est le choix de l’importateur .. et à l’époque aux us ils étaient vendus à des prix corrects ..

    sinon j’en veux pas un mais la roue décalée ce serait rédhibitoire pour moi, je me vois pas commander une roue en expliquant !!
    ps: oliv tu es content de ton vélo mais c’est HS …

    1. @fred > réponse des ingénieurs et responsable lors de la présentation : la Lefty n’attire pas les gens sur le marché de l’Enduro où, par ailleurs, les produits des marques spécialisées dans le domaine font du très bon boulot. La Lefty se recentre donc sur les autres pratiques où ils jugent qu’elle a encore des arguments et une différence intéressante.

      @john > Pas les plus légers, mais dans une certaine moyenne. Pas ressenti d’embonpoint à l’usage, en configuration de serie, sur le terrain. 13kg d’origine, ça peut faire 14kg à peine passé avec des jantes alu, des pneus renforcés et des pédales. Il ne faut pas se leurrer, c’est une valeur assez courante pour des vélos d’Enduro paré à la compétition.

      @Nono > l’Evo 6 déporte le moyeu de 6mm, l’Ai Cannondale déporte de 3mm. La première solution recentre davantage les flasques et décale plus la cassette. Parapluies de rayons plus symétriques et espaces libéré par la ligne de chaine plus important. La seconde solution déporte moins la jante de la roue, et engendre une différence de largeur de l’axe du pédalier moins importante.

      @Fab > Tout est effectivement dans les légendes, mis à part qu’effectivement, du coup, l’amortisseur est remplaçable par tout autre amortisseur au bon format Metric du marché. Jérôme Clémentz utilise par exemple, contrat oblige, le RockShox Super Deluxe et profite du passage de gaine du Gemini pour avoir le blocage au guidon.

      @pierre > le commentaire de @olivfr est effectivement épais, mais reste cohérent dans la mesure où il expose pourquoi il trouve mieux ailleurs.

  8. @Antoine, le Jekyll4 une fois ajouter les pédales passe les 15kg… là où d’autres sont à 1kg de moins, à gamme comparable bien sur. Par contre je trouve que les frein Deore pour un modèle à 3000€ c’est leger. on aurait apprécié des SLX comme sur le modèle précédent.

  9. je parle de l’entrée de gamme, Capra, Strive (seulement le 4), mais la qualité est elle la même… et puis c’est de la VPC, et je ne connais pas tous les modèle du marché 🙂
    Après peut être que je me trompe et je sais que le poids ne fait pas tout, mais j’ai bien envie de tester cette nouvelles montures 🙂

  10. oui c’est quoi cette histoire de roue arrière à décentrer??

    c’est serment justifié techniquement, mais ça me ferais mal d’acheter une paire de roue neuve et de devoir mettre deux tours de clefs… sans savoir si je flingue l’équilibre de montage initiale.
    cette solution me semble bien bancale en dehors des roues montées d’origine

  11. L’arrière du vélo est décalé de 3mm vers la droite, afin d’avoir des bases très courte tout en pouvant monter un dérailleur avant puis que la transmission est elle aussi décalée de 3mm. Il faut donc décaler de 3mm vers la gauche le cerclage arrière afin que celui-ci soit dans l’axe du vélo.
    Cela permet par ailleurs d’équilibrer la tension des rayons entres les deux nappes qui sur une roue standard ne l’est pas et donc de rigidifier uniformément cette roue arrière.
    Cela n’est aucunement une contraire mécanique bien au contraire.
    L’on retrouve ce système « Ai » sur toutes les dernières plateforme Cannondale arrivées sur le marché depuis le Fsi.

  12. Je trouve ces 2 vélos super-intéressants.
    Le concept de jouer sur le volume de la chambre principale on-the-fly est tellement simple qu’on se demande pourquoi personne n’y a pensé avant. A voir si c’est bien implémenté et fiable dans le temps. Par contre je regrette un peu la commande fox D.O.S.S. qui n’est pas très ergonomique (obligation de lâcher le guidon pour jouer avec).
    En tout cas je trouve qu’il y a une vraie réflexion de la marque sur ces vélos, et qu’ils ne se sont pas juste contenté d’accoupler des composants sur catalogues à un nouveau cadre. Je trouve particulièrement intelligente leur réflexion sur l’utilisation des dimensions des moyeux boost pour optimiser la rigidité de la roue arrière et proposer un dérailleur avant (!), chose qu’aucune marque n’avait osé. Comme quoi beaucoup d’améliorations sont possibles quand on a le courage (commercial) de sortir du cadre.
    Bref, je regrette de ne pas avoir besoin d’un nouveau vélo…
    @Antoine, pour ce que ça vaut, ton article est le plus intéressant que j’ai lu sur ces nouveautés.
    @olivfr, ça t’apporte quoi de poster EXACTEMENT le même commentaire NEGATIF sur vélovert et endurotribe ? Tu bosses pour Orbea ou quoi ?

    1. @Adrien Lambert > Il me semble que sur les fourches Bos Deville, le TRC utilise le même principe pour proposer deux débattements possibles, mais effectivement, la commande n’est pas « on-the-fly » puisqu’il faut actionner la mollette sur la fourche pour switcher.

  13. @ Adrien Lambert : ça m’apporte que je traîne essentiellement ici, sur velo vert et sur VojoMag car avec ces 3 sites, je trouve à peu près tout ce qu’il faut sur ce qu’il me faut. Et les échanges/débats/discussions sont quand même assez différents/complémentaires sur ces 3 sites. Par ailleurs,, mon commentaire n’est pas négatif, j’hallucine du rapport prix/équipement des nouveaux Cannon. Si j’avais 6000€, j’aurai sauté sur le Trigger 2, je trouve qu’il a quand même une super gueule et de belles promesses !
    Cherche un peu + sur velovert (mon inscription date de 2009) et tu verras que je ne bosse pas pour Orbea. Il y a 6 mois on aurait pu me dire que je bossais pour Cannon’ (1 SR et 3 TS achetés chez eux)…
    C’est aussi en lisant et en m’enrichissant des commentaires, avis et retours des autres pratiquants que je fais des choix, ou en tout cas m’ouvre vers des choses auxquelles je n’aurai pas pensées seul. Et le meilleur exemple est clairement mon dernier achat.
    Il y a 6 mois, tu m’aurais demandé le podium des 3 marques que j’allais regarder pour changer de vélo et je t’aurai cité dans le désordre Cannon, Spé et Canyon (Scott en challenger). Je n’aurai même pas mis Orbea dans mon top 10.
    Grâce au test du Occam sur ce site, sur Vojo et du retour d’autres pratiquants, je me suis intéressé au Occam…et j’ai bien fait !
    Si mon témoignage peut en aider d’autres à faire leur choix, alors j’aurai réussi à donner un coup de main à mon tour. N’est-ce pas le but des commentaires/forums…?
    Quand on change de vélo tous les 4 ans et qu’on n’a pas envie de se planter !

    PS : un pote à moi a acheté un Enduro, je lui ai conseillé un Meta V4 d’occaz 😉

  14. Jekyll 1 essayé aujourd’hui sur un tour d’une heure. Dans le D- ça marche mais ça ce n’est pas surprenant et pas testé assez longtemps pour me faire un avis complet. Par contre ce qui m’a impressionné c’est ça capacité de pédalage. Le bike donne l’impression de vouloir aller de l’avant de lui-même, on dirait qu’il y a une assistance électrique LOL. A voir si les modèles inférieurs sans roues carbone ont les mêmes capacités au pédalage car à 7500€ ça pique fort.

  15. Bonjour

    J’ai acheter un cannondale jekyll 3 mais je me demandais si j’aurai du plaisirs a rouler sur cette monture?

  16. bonjour, souhaitant changer de vélo et passer sur mon 1er TS (Après 2 ans de SR decathlon …!) j’ai sélectionner 3 spad. le transition sentinel carbon, le jekyll 2 ou trigger 2. ma pratique: LONGUES sorties de 3h à 5h, D+ D- à peu près 50/50, quasiment pas de portions roulantes lisses et 3 journée par an en station pour suivre les potes (impossible actuellement). selon vos avis d expert quel bike aura le meilleur comportement en montee technique sachant qu en descente j’ai pas mal d’appréhension pour le moment vu mon faible niveau technique, capacité de franchissement ? motricité ? confort de la position ? rendement ? 115 mm sont ils plus efficaces que 145 ou inversement ? vous remerciant par avance et quid des tailles de vélo ? 1m76 82 kg, M pour tous ?

    1. Bonjour, dans cette liste, deux vélos sont clairement des modèles d’Enduro (Sentinel et Jekyll) quand l’autre est un All Mountain (Trigger). Pour 90% de l’année, sur des sorties de 3h à 5h, et pour apprendre à piloter, ne pas creuser un écart monstrueux par rapport au SR d’origine, je conseillerais d’habord le Trigger… Mais l’idée de rouler en station complique la donne : un Trigger est un peu « frêle » pour la station où ça tape fort. Dans ce cas, peut-être le Jekyll, qui reste en 27,5 pouces (plus maniable pour faire ses gammes) et a un dispositif de commande de la suspension pour favoriser le pédalage. Le Sentinel, lui, est un peu plus exclusif : c’est un 29 très fun, mais qui incite tout de suite à aller vite. Chaque chose en son temps 😉

  17. Merci pour votre réponse je vais suivre vos conseils et partir sur le Jekyll qui sera un peu moins bon que le trigger en montée mais avec lequel je pourrais aller en station sans soucis (et économiser au passage 75€ de location de vélo par journée…) , dans tous les cas je suis conscient de passer dune 4L a une Ferrari ! Et le sentinel ce sera….dans quelques années…

    1. Bonjour à tous, je suis en train de sauter le pas et d’acheter un Jekyll 1 de 2018 d’occasion (monté xx1 eagle/full fox/roues carbone). Cependant je ne trouve aucun tests matos par des particuliers ni de retours par rapport aux potentielles fragilités du cadre.
      Avez-vous des retours concernant la solidité des cadre jekyll carbon nouvelle génération ?
      Pas de problème de fissure?
      Je vous remercie

      Maxime

      1. Bonjour, pas de retour concernant le cadre. Avec le temps, davantage à propos des roues cannondale en carbone qui équipaient les premiers modèles, relativement fragiles.

  18. Me voici de retour après 4 mois d’utilisation, pas énormément de sorties car l’hiver est passé mais suffisamment quand même pour avoir un avis tranché. je le répète je suis débutant donc gardez ça en tête par rapport à mes impressions ! en premier lieu niveau rendement. je trouve le bike assez impressionnant c’est quand même un enduro ! et je grimpe presque aussi vite qu avec mon ancien xc b twin, en mode 130 et firm en bas au blocage. je monte plus vite qu avec le strive tout alu de mon collègue….dans les montées techniques il ne cabre pas une fois qu il est réglé au poil et il passe partout la aussi c’est impressionnant, amorto ouvert et 130 voire 170 dans le très technique. bref en montée roulante ou technique il envoie du très très lourd. et pourtant je suis sur d’avoir 50% maximum de la condition physiques des pros présents ici. pour la descente….disons que je suis impressionné aussi mais….les suspensions sont dures ! rien à voir par rapport au strive de mon collègue ! le strive est un tapis volant qui efface tout à côté ! c’est ferme très ferme pourtant sag à 30% avec pression indiqué sur la notice, l’avantage c’est que vous savez exactement ce qui se passe sous les roues ceux qui veulent de la sensibilité en auront pour leur argent, lavant en carbone est rigide mais pas inconfortable par contre je dois dire qu il est exigeant il faut TRACER ses trajectoires et bien se caler sur ses appuis car les suspates avaient tout mais vous le font ressentir donc je dirais que en descente il est plus exigeant et destiné à des personnes plus expérimentés et il est aussi plus fatiguant du coup. je dirais que le strive est plus loisir et que celui ci est plus compétition mais il nest pas inconfortable, 3 à 4h de sorties sans pb. l’équipement est au top pour le prix je lai touché à 4500 au lieu de 6000 et le poids aussi, 13,7. voilà. bonne soirée.

    1. Salut Adam, retour intéressant. l’impression de fermeté des suspensions rejoint celles que l’on avait lors du premier contact. Attention simplement au contresens : habituellement, à VTT et en matière de suspension, on parle de « sensibilité » quand les suspensions sont sensibles, c’est à dire qu’elles ne nécessitent pas beaucoup d’effort pour se déclancher… Donc l’inverse de la « sensibilité » dont tu parles, que l’on qualifie plutôt de « rendu », ou de « lecture du terrain » plutôt « fidèle » ou « filtrée » 😉 Au plaisir

  19. désolé effectivement pour la sensibilité c’est tout l’inverse….c’est dommage que tu n es pas fait un essai complet juste une prise en main car j’aurais bien aimé avoir les préconisations de réglage donc je tâtonne petit à petit. si jamais tu as des infos je suis preneur. dans le même ordre d’idée que me conseillerais tu en terme de roue et pneu afin de gagner en dynamisme ? ce sont les seuls upgrades que j’envisage car tout le reste me satisfait et peut être un plateau en 30 car le 28 commence à paraître trop petit. je pense garder les dhf dhr 2.5 et 2.4 pour les sorties montagnes mais un cran moins gros pour la majorité du temps chez moi, et pour les roues un bon rapport qualité prix budget 500 euros ?

    merci et bon ride

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